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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:51

Aux États-Unis, plus de 95% des animaux de compagnie tirent leur besoins nutritionnels d’une seule et unique source: les boîtes et les croquettes pour animaux (Perry, 1996). Par conséquent, l’industrie pour animaux est un commerce prospère qui a de beaux jours devant lui.


En 1998, les ventes américaines de nourriture pour chiens se sont élevées à 5.9 milliards de dollars, et les ventes de nourriture pour chats à 4.7 milliards. Ces chiffres représentent une augmentation de 25% depuis 1993. Avec environ 55 millions de chiens et 70 millions de chats en 1998, chaque chien a approximativement rapporté 107 dollars par an à l’industrie, et chaque chat approximativement 67 dollars (Gurkin & Fenstermacher, 1999). Dès 2002, l’industrie américaine de nourriture pour animaux affichait un capital de 11 milliards de dollars (API, 2002).

 

De tels profits sont obtenus par la minimisation des coûts et l’amélioration de la saveur (attrait en termes de goût, d’odeur, de couleur et de texture) des produits vendus.

 

L’industrie utilise dans l'alimentation une variété de substrats ingénieux afin de minimiser ses coûts (de production), substrats dont beaucoup présentent des risques pour la santé. Ce qui fait que les profits sont maintenus tandis que la compréhension du consommateur quant à ces risques reste minimale.


Encouragé par des étiquettes commerciales telles que celles que l’on peut trouver sur les boîtes de première qualité Hills Science Diet affirmant que «seuls les ingrédients de la plus haute qualité sont utilisés», les consommateurs présument couramment que les produits carnés de qualité constituent la majorité de la nourriture commerciale dont ils nourrissent ‘leurs’ animaux.


Induits en erreur par les publicités affichant des poulets entiers, des morceaux choisis de boeuf, et des céréales nouvelles, les consommateurs crédules ne sont pas conscients que les fabricants ont depuis longtemps substitué aux poulets entiers des têtes de poulets, des pieds et des intestins; aux morceaux choisis de boeuf des cerveaux de veaux, des langues, des oesophages, et d'autres viscères (y compris des tissus malades et même parfois cancéreux); et aux céréales complètes des céréales jugées impropres à la consommation humaine pour cause de moisissure, de décomposition ou de mauvaise qualité; ainsi que par des fruits à écale et autres résidus du moulinage (Perry, 1996). 



Jusqu'à 50% des produits de marques commerciales sont composés de ‘sous-produits animaux’ et de ‘produits dérivés’, euphémismes de l’industrie pour désigner les différents morceaux de cadavres, les déchets d'abattoirs, la viande 4M (d’animaux morts, malades, mourants, malades ou mal en point), les rejets de supermarchés, et un grand nombre de chiens et chats morts aux centres animaliers.

 

Ainsi que des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, des polychlorobiphényles (PCBs), métaux lourds et autres toxines, surtout dans le poisson, des agents de contamination bactériens, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que des endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, des résidus d’hormones et d’antibiotiques, et de dangereux conservateurs.


Le tout est rendu alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes. Les scientifiques qui travaillent à la nourriture pour animaux ont découvert depuis longtemps comment enrichir un mélange de restes de nourriture autrement immangeables par des vitamines et minéraux artificiels, comment les préserver de la pourriture durant un stockage d’un an ou plus, comment ajouter des réhausseurs de goût et colorants afin d'améliorer la saveur et l’apparence du produit, et comment extraire la mixture ainsi obtenue en des formes fantaisistes qui vont attirer le consommateur.


Il ne faudra donc pas s'étonner que les risques pour la santé intrinsèques à la nourriture carnée de type commercial pour animaux suffisent à remplir un livre. Le livre d’Ann, N. Martin (2003) «La nourriture dont nos animaux meurent d’envie» inclut une enquête de 161 pages sur les produits chimiques, conservateurs, hormones, pesticides, et les restes d’animaux malades trouvés dans la nourriture commerciale pour animaux, avec toutes les maladies qui peuvent en résulter.

 

Le docteur vétérinaire Wendell Belfield déclare: «malgré les déclarations faites par l’industrie que les animaux ont vie longue et saine en suivant un régime commercial, nous les vétérinaires sommes quotidiennement confrontés à cette évidence contraire que constituent les animaux malades. Nous avons fréquemment affaire à des réactions aiguës telles que la diarrhée, les vomissements, et les lésions de la peau. La plupart du temps, cependant, nous sommes témoins de symptômes d'une santé qui se dégrade, d'une diminution de l'efficacité des fonctions corporelles et des organes, d'hépatites rénales vers l’âge adulte dues à un excès de protéines, de systèmes immunitaires affaiblis et de réactions allergiques.

 

Nous constatons l’effet cumulatif de tous ces additifs, toxines, plomb, et à la provenance hautement douteuse de tous ces ingrédients naturels» (Belfield et al., 1983). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que ces problèmes de santé sont bien plus répandus qu’ils ne devraient l’être, et que beaucoup de ces problèmes semblent être exacerbés ou directement provoqués par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats. 


2*- SOUS PRODUITS ANIMAUX - DECHETS ABATTOIR


Sous-produits animaux et produits dérivés: déchets d'abattoir, viande 4M, rejets de supermarchés et restes d'animaux.

 
Les estimations du nombre de carcasses d’animaux ‘de boucherie’ qui ne sont pas consommées par les humains aux États-Unis chaque année varie approximativement entre 50% (Phillips, 1994) et environ 20% (Pearl, 1997: la population américaine consume 181,2 livres (soit 90,6kg) de viande désossée par personne et par an. Une telle consommation génère approximativement 44 milliards de livres (soit environ 64 milliards d'euros) de matière animale immangeable rendue. 


En 2004, Kvamme estimait que l'on produit environ 50 milliards de livres de gras, suif et graisses, produits dérivés et farine d'os et autres produits animaux annuellement aux États-Unis. La majeure partie des produits dérivés et des farines d'os sont utilisés comme suppléments dans l’alimentation pour animaux: 43% pour la volaille, 23% pour la nourriture pour chiens et chats, 13% pour les porcs, 10% pour les bovins, et 11% à d’autres fins, dont la production de nourriture pour les poissons de culture.

 

Étant donné le plus grand besoin en protéines des chats, leur alimentation contient typiquement plus de produits dérivés d'animaux (35-50%) que l'alimentation pour chiens (25-40%) (Halpin et al., 1999).


Les multinationales étant propriétaires des marques principales de nourriture pour animaux, cela facilite le recyclage des déchets animaux en ‘sous-produits industriels’ et ‘produits dérivés’.

 

Trois des cinq compagnies majeures de nourriture pour animaux aux États-Unis sont des filiales des principales multinationales d'alimentation suivantes:

Nestlé (Alpo, Fancy Feast, Friskies, Mighty Dog, et les produits Ralson Purina comme Dog Chow, Proplan, et Purina One), Heinz (9 Lives, Amore, Gravy, Train, Kibbles-n-Bits, Nature's Recipe), et Colgate-Palmolive (Hill's Science Diet Pet Food).

Les autres companies comptent Procter & Gamble (Eukanuba and Iams), Mars (Kal Kan, Mealtime, Pedigree, Sheba, Waltham’s), et Nutro (API, 2002).


Finalement, qu’est-ce qui en fait relève de la catégorie ‘sous-produits animaux’ et ‘produits dérivés’? Certainement peu de viande de qualité. Lorsque les bovins, cochons, poulets, moutons et autres animaux sont abattus, les morceaux de choix de muscles et d’organes maigres prisés par les humains sont ébarbés de la carcasse, laissant les os, le sang, les têtes, cerveaux, nez, becs, poumons, rates, reins, foies, estomacs, intestins, ligaments, graisses sous-cutanées, sabots, cornes et autres parties indésirables pour la revente en ‘produits dérivés’ (Perry, 1996).

 

Des cadavres entiers de mammifères (agneaux, veaux, cochons, etc.) par centaines de milliers, donc des millions de leurs organes vitaux; sans compter des milliers de tonnes de chair d’oiseaux jugées annuellement impropres à la consommation humaine aux abattoirs. (Mason & Singer, 1990).

 

La viande ‘4M’ d’animaux morts, mourants, malades et mal en point est inclue, et à cause des coûts de main d’oeuvre élevés, les étiquettes d’oreille ne sont que rarement ôtées. On utilise les viandes de supermarchés vieilles ou avariées, souvent sans retirer la mousse de polystyrène d'emballage (car cela augmenterait le coût de la main d’oeuvre)(Gillen, 2003).


Le vétérinaire Docteur Alfred Plechner décrit les produits dérivés comme «des tissus malades, pus, poils, plumes, déchets d'abattoirs divers, et des carcasses dans des états variés de décomposition» (Plechner & Zucker, 1986). Même les 'pet treats' (friandises pour animaux) contiennent des produits dérivés de la viande, essentiellement des oreilles de cochons et des groins, des sabots et des queues de vaches, des peaux, des fémurs, du cartilage de requin, et des fricassés de lapin et cervidés (Halpin et al., 1999).


Les tissus cancéreux en provenance des abattoirs américains rapportent environ quinze millions de livres sterling par an (Mason & Singer, 1990).


De son expérience en tant que vétérinaire et inspecteur fédéral de la viande, le Docteur P. F. McGargle conclut que: «donner à manger aux animaux les déchets d’autres animaux augmente leurs risques d'attraper le cancer et d’autres maladies dégénératives..."

 

De plus, l’augmentation du nombre de cancers correspond à l’introduction et à l’augmentation de l’usage de sous-produits industriels comme nourriture pour animaux» (Pitcairn & Pitcairn, 1995).


Approximativement cinq millions de chiens et chats abandonnés sont tués annuellement dans les refuges pour animaux chaque année aux États-Unis, et nombre de leurs cadavres sont transformés en sous-produits dérivés.


Les producteurs et fournisseurs sont, et on le comprend, réticents à attirer l'attention du public sur cet usage d'animaux de compagnie qui furent autrefois chéris. Comme on le rapporte dans la San Francisco Chronicle, la National Renderer’s Association et les dirigeants de la fabrique Modesto Tallow, ont même tous deux nié qu’ils utilisaient les animaux de compagnie.

 

Cependant les employés, vendeurs, et inspecteurs d'état ont rapporté qu’ils observaient régulièrement des chiens et des chats rétrocédés aux usines de Sacramento Rendering comme à Modesto, de plus la AVMA et FDA ont toutes deux confirmé l’utilisation de carcasses d'animaux de compagnie (Perry, 1996).

 

A Sacramento Rendering, un employé a déclaré: «des milliers et des milliers de kilos de chiens et chats sont ramassés et amenés ici chaque jour».

 

Un ancien employé confirme: «les petits animaux constituent une grosse part pour la compagnie» (Eckhouse, 1990). Derechef, pour des raisons de main d’oeuvre coûteuse, les colliers anti-puces contenant des insecticides organophosphates toxiques ne sont couramment pas retirés avant la fabrication.

 

Une enquête de 1998 de la FDA a également détecté la solution d’euthanasie sodium penthiobarbital, solution spécifiquement désignée pour tuer chiens, chats et autres animaux et qui, donc, est utilisée dans ce but aux refuges animaliers dans 43 marques et gammes de produits secs pour chiens choisies au hasard.

 

Ces ingrédients sont restitués ensemble, ce qui implique de les faire fondre de façon à séparer les solubles dans la graisse des solubles dans l’eau et des composants solides; ainsi que l'élimination de la majeure partie de l’eau. Alors que cette opération tue les agents de contamination bactérienne, elle altère et détruit également les nutriments vulnérables à la chaleur tels que les enzymes et les vitamines (API, 2002).


En grande partie dus aux risques pour la santé qu’ils posent, les produits dérivés de la viande ont été bannis du Royaume-Uni depuis 1990 (Peden, 1999). Cependant, l’utilisation de sous-produits animaux et de produits dérivés persiste aux États-Unis malgré les risques évidents pour la santé, et pour des raisons de profit. En 1991 une usine de fabrication dans le Green County (N. C.) paya 2,4 a 2,7 cents par livre pour les carcasses de cochons, et le prix en vigueur pour les volailles était de 0,02 à 0,04 cents par livre (Barker & Williams, 1993).

 

Avec des prix comme cela ajoutés à l’ignorance généralisée des consommateurs quant à la nature véritable des ingrédients contenus dans les produits dérivés de nourriture pour animaux, il n’est donc pas étonnant que la nourriture pour animaux contienne jusqu'à 50% de produit dérivés


3*- CORPS GRAS DES RESTAURANTS ET AUTRES GRAISSES :

Dans la nourriture industrielle, la saveur de nombreux ingrédients au goût autrement mauvais pour les animaux est améliorée en saupoudrant les croquettes avec un mélange de graisses animales raffinées, de saindoux, de corps gras de restaurants, et d’autres huiles considérées trop rances ou inconsommables.

 

La plupart des chats et chiens adorent le goût de ces graisses ajoutées en spray, qui agissent également comme facteur d'attraction et de dépendance, sans compter que les fabriquants peuvent y ajouter des additifs de saveur. L’odeur émanant d’un sac ouvert de nourriture pour animaux est suscitée par ces graisses (Perry, 1996); cette odeur est également importante pour les chiens et chats qui se fient en grande partie à leur sens de l’odorat. 


Les déchets d'abattoirs, les rejets de supermarché et les graisses usagées de restaurants sont tous utilisés comme sources de gras, et, en particulier, les graisses usagées de restaurants sont devenues un composant majeur des graisses animales par classe d'alimentation au cours de ces 20 dernières années. Les fritures de restaurants entraînent une oxygénation rapide, produisant des radicaux libres, acides gras trans, et autres toxines dangereuses.

 

L’huile qui est utilisée à répétition devient de plus en plus contaminée. Lorsqu’elle se révèle impropre à l' usage en restaurant, cette graisse peut être stockée à l'extérieur dans des bidons d'environ 200 litres des semaines durant sous des température élevées, sans considération pour la sécurité ou son utilisation ultérieure.

 

Ce produit rance est ensuite acheté par les coupeurs de graisses qui mixent ensemble les graisses animales et végétales, les stabilisent avec de puissants antioxydants pour éviter qu’elles se dégradent davantage, et vendent ensuite les produits mixés aux compagnies de nourriture pour animaux. Ces graisses rances, chargées de conservateurs, sont difficiles à digérer, ce qui peut conduire à une multitude de problèmes de santé chez les animaux, problèmes digestifs, diarrhée, flatulences, et mauvaise haleine (Perry, 1996). 



4*- LES DIGESTIFS :


Les ingrédients au goût désagréable utilisés dans la nourriture pour animaux de type commercial sont rendus délicieux aux chiens et aux chats par l'addition de 'digestifs', euphémisme de l'industrie pour les entrailles partiellement dissoutes.

 

D’après la Small Animal Clinical Nutrition, “La soupe digestive constitue probablement le principal moyen employé ces dernières années dans l’amélioration du goût des croquettes pour chats, et dans un moindre degré, pour chiens” (Lewis et al., 1987).

 

En fait, ces digestifs sont si efficaces que leur accoutumance peut, à long terme, provoquer des symptômes comportementaux de dépendance, nécessitant une patience considérable et de la persévérance lors de la mise en place de changements alimentaires.


Les digestifs sont produits par la dégradation enzymatique contrôlée des intestins, des foies, des poumons, et des divers viscères de poulets (principalement), et d'autres animaux. Un contrôle du Ph inhibe la putréfaction bactérienne et favorise l'autolyse.

 

Le processus s'arrête au stade de digestion partielle via l'ajout d'un puissant acide (généralement phosphorique). Les enzymes et substrats précis utilisés sont jalousement classés secret commercial. Les croquettes pour animaux reçoivent des digestifs secs pasteurisés à 1-3% de concentration pour les chiens et 1-7% pour la nourriture pour chats (Peden, 1999), en saupoudrant le produit fini après l'application de suif, ou bien en mélangeant du suif avec les digestifs avant leur application. Les digestifs sont aussi ajoutés dans les formules semi-humide, semi-sèche, ou en boîte, via portion de sauce ou de jus le cas échéant. (Peterson Co., date inconnue).


Les personnes s'occupant d'animaux sont souvent induits en erreur quant aux effets insidieux des digestifs. Bien que les digestifs soient d'ordinaire seulement autolysés, on considère que certaines entrailles de poulets, certains lots ont plus le goût de boeuf, poisson, dinde, etc., que d'autres. C'est le type de digestif ajouté, plutôt que la contenance en viande, qui détermine la désignation de la saveur sur l'étiquette. Indistinctement, des entrailles partiellement dissoutes à 'saveur de boeuf ' peuvent être étiquetées 'ragoût de bœuf', alors que la substitution de digestifs 'saveur poisson' va transformer une boîte en 'hareng de l'océan'.



5*- LES AGENTS CONTAMINANTS DU POISSON :

Du vrai poisson est parfois réellement utilisé dans la nourriture pour animaux, cependant, ce poisson est particulièrement sujet aux contaminations bactériennes et toxiques. Contrairement aux autres animaux de rente, le poisson arrive généralement mort à l'usine,parfois mort depuis des jours. A cause du type de bactéries et d'enzymes présents dans le poisson, et des effets de l'oxygène, le poisson se décompose plus rapidement que les autres animaux de rente, produisant l'odeur 'poissonnière' bien distinctive du poisson, qui est en fait un signe de détérioration (Anonyme, 2001).


Dans une enquête menée en 2000 sur les échelles de qualité du poisson en vente aux États-Unis, Consumer Reports rapporte qu'alors qu'un 1% seulement des échantillons étaient naturellement décomposés, 28% étaient en voie de détérioration. Entre 3% (basé sur les chiffres de la Commission Internationale de spécifications micro biologiques pour l'alimentation) et 8% (basé sur les directives du gouvernement Canadien) des échantillons présentaient des taux inacceptables d'Escherichia Coli (colibacille), une bactérie potentiellement pathogène certainement originaire de l'eau contaminée par des excréments ou par des pratiques non-conformes aux normes hygiéniques (Anonyme, 2001). Le poisson utilisé dans la nourriture pour animaux est, bien évidemment, de moins bonne qualité. 


Des polluants océaniques sont aussi incorporés dans le plancton, les petits poissons, et, successivement, dans les poissons plus gros, concentrés à chaque étape par la solvabilité des graisses et le stockage conséquent de DDT, polychlorobiphényles (PCBs) et autres toxines, et par la capacité limitée des poissons à excréter ces toxines non-naturelles de leur système.


Du mercure est relâché dans l'environnement en quantités non naturelles lors de la fabrication du ciment, du brûlage de charbon pour la houille, et de l'incinération de certains produits. Cela va à la dérive ou s'infiltre dans les égouts, les conduits d'eau, ou est transformé en méthylomercure, une forme plus toxique qui fait son chemin jusqu'à la chaîne alimentaire.

 

Chez les grands prédateurs, tels que le requin et l'espadon, les concentrations en méthylomercure peuvent être 10000 à 100000 fois plus élevées que dans celles des eaux environnantes (Anonyme, 2001). Une enquête de Consumer Reports de 1992 révéla qu'au niveau des poissons de rente, 43% du saumon contenait des PCBs, et que 90% des espadons contenaient du mercure (Peden, 1999). Dans une enquête de l'an 2000, la moitié des échantillons examinés excédaient le 'niveau d'alerte' préconisé par la FDA en méthylomercure de 1 part par million (ppm). En fait, le niveau moyen dans tous les échantillons était de 1,11 ppm (Anonyme, 2001).


Une étude par Boyer et associés (1978) a trouvé que les chatons exclusivement nourris de viande rouge ou de thon du commerce pendant 100 jours présentaient des concentrations de mercure et de sélénium dans le sang, les os, le cerveau, les reins, foie, muscles et tissus spléniques. Houpt et al. (1988) ont se sont pareillement aperçus que les chats nourris au saumon présentaient des tissus à taux élevé en mercure et sélénium, et que ces chats étaient moins actifs, vocalisaient moins, bougeaient moins et mangeaient plus que les chats nourris de nourriture commerciale à base de boeuf.


Des études faites sur les enfants nés de femmes routinièrement exposées au méthylomercure dans le poisson ont révélé des différences subtiles mais notables au niveau de l'écoute, des fonctions motrices, et des capacités d'apprentissage. Par conséquent, la FDA a mis en garde les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant, aussi bien que les mères allaitant et les tout jeunes enfants, de ne pas manger de requin, d'espadon, de tilefish, ou de thazard, dû aux taux potentiellement dangereux de méthylomercure (Anonyme, 2001).



6*- LES MALADIES INFECTIEUSES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE :

Il est typique que l'on accorde aux inspecteurs d'abattoirs, quand ils sont présents, pas plus de 1 à 2 secondes pour vérifier la présence de maladies infectieuses, d'infestations parasitaires et de tissus cancéreux ou malades sur chaque carcasse.


 

Les maladies sont nombreuses, qui sont susceptibles d'affecter nuisiblement la santé des consommateurs, qu'ils soient humains, chiens ou chats.


Comme les chats et les chiens ne sont généralement pas consommés par les humains, les restrictions sur l'usage des tissus à risque de contamination par les prions (la cause de la maladie de la vache folle et de son équivalent humain, la maladie de Creutzfeldt-Jacob), tissus tels que ceux du cerveau et tissus spinaux, ne sont normalement pas étendues à la nourriture pour animaux. L'utilisation de viande et de produits dérivés des abattoirs dans la nourriture pour animaux augmente les risques d'encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible (ESST) comme l'encéphalopathie spongiforme féline, qui grignote peu à peu le cerveau, entraînant des désordres neurologiques et de l'organisme variés, et, éventuellement, la mort.

 

Bien que ces maladies incurables n'aient pas été détectées chez le chien jusqu'à présent, la capacité des ESST à traverser la barrière d'un nombre d'autres espèces a été découverte tout récemment, et il n'est absolument pas impossible qu'on découvre par la suite la maladie chez les chiens, comme cela a été le cas pour les chats. 


Les bactéries pathogènes et autres micro-organismes peuvent aussi être contractés durant la production, la récolte des ingrédients végétaux, la fabrication, la manipulation, le stockage, la distribution ou le conditionnement, par les sols, l'eau, l'air, les plantes, le fourrage ou les engrais, les animaux, les humains, l'évacuation des eaux usées, les équipements de fabrication, les ingrédients et matériaux d'emballage. Durant les dernières étapes de la fabrication des croquettes, le produit est enrobé avec des digestifs et de la graisse liquide. Bien que la cuisson lors de la fabrication tue les bactéries, le produit final perd de sa stérilité lors du séchage subséquent, de l'enrobage des graisses, et des phases d'emballage du processus de fabrication. La plupart des produits animaux utilisés dans la nourriture contiennent 1000 à 10000 bactéries par gramme.

 

La qualité pauvre des ingrédients dont dépend la nourriture pour animaux, les conditions sanitaires qui laissent à désirer, la cuisson non satisfaisante, ainsi que la recontamination ou les mauvaises manipulations et stockages, augmentent tous le nombre de bactéries (Strombeck, date inconnue).


Les désordres intestinaux comptent parmi les effets secondaires les plus répandus de la contamination bactérienne. La salmonellose est la maladie la plus commune provoquée par la contamination bactérienne dans la nourriture pour animaux, tout comme dans celle de l'homme. Il est estimé que la contamination par la salmonelle des ingrédients à base de protéines animales utilisés dans la nourriture pour animaux varie de 57 à 60%.


Pour les ingrédients à base de protéines végétales, le taux est de 36 à 37% (Strombeck, date inconnue). Le poulet est un composant habituel de la nourriture pour animaux: des entrailles partiellement dissoutes de poulets ('digestifs') sont très communément ajoutées pour relever la saveur. Bien que le Département de l'Agriculture Américaine (USDA: US Department of Agriculture) rapporte officiellement que 20% de tous les poulets crus sont atteints de salmonellose, des études faites par l'USDA vers la fin des années 80 jusqu'à la fin des années 90 montrent que ces chiffres sont une grossière sous-estimation. Une des études faite plus tôt sur une ferme modèle à Porto Rico en 1987, estime le nombre d'oiseaux contaminés sortant du camion frigorifique à 76%.

 

Lorsque l'enquête fut reconduite les chiffres étaient de 80%. Des études conduites en 1992 par l'USDA sur cinq installations industrielles dans le sud-est des États-Unis trouvèrent que les niveaux de contamination par la salmonelle s'élevaient aux alentours de 58% avant que les poulets n'entrent dans les camions frigorifiques, et 72% après leur 'bain' en commun (Eisnitz, 1997). Il n'est pas surprenant que la salmonelle puisse être cultivée/retracée dans les excréments de plus de 30% des chiens. Beaucoup d'entre eux s'en accommodent et ne présentent aucun signe de maladie, mais d'autres peuvent souffrir de diarrhées et de désordres gastro-intestinaux (Strombeck, date inconnue). 


Le Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), a été identifié comme la seconde cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l'alimentation; elle est souvent présente dans la viande contaminée. La bactérie peut également causer des dérangements gastro-intestinaux. Clostridium perfingens a été identifiée comme la troisième cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l'alimentation, et on est bien documenté sur cette maladie chez les chiens et les chats. Alors qu'il est tué pendant la cuisson, ses spores, résistantes aux désinfectants et à la chaleur, survivent et recontaminent le produit fabriqué. Souvent aussi, des souches pathogènes d'Escheridia Coli sont identifiées comme cause de maladie liée à l'alimentation, et sont communément associées à la contamination fécale (Strombeck, date inconnue).


Toutes ces bactéries peuvent être présentes en petit nombre dans les intestins d'animaux cliniquement sains. Cependant, présentes en grand nombre, les souches pathogènes ou leur maladie concourante ou bien le stress peuvent causer des désordres intestinaux tels que diarrhée, ou tels que la maladie rénale (qu'on a supposé trop souvent n'être qu'une conséquence inévitable du vieillissement), et des signes non-spécifiques de maladies.


La fermentation des fortes concentrations de composants difficiles à digérer dans la nourriture à bon marché, comme la cellulose et la fibre hémicellulosique, fait également augmenter le nombre de bactéries de 100 à 1000 fois dans le côlon des animaux de compagnie (Strombeck, date inconnue).



Les toxines produites par ces bactéries sont de trois types. Les entérotoxines qui s'attachent à la membrane muqueuse intestinale, stimulent la sécrétion des fluides et provoquent la diarrhée. Ces bactéries et leurs toxines sont généralement inactivées par la cuisson lors de la fabrication. Les cytotoxines tuent les cellules des muqueuses directement. Les endotoxines sont en partie formées de la structure cellulaire des bactéries Gram négatives comme la salmonelle et l' Escherichia Coli, et ne sont pas inactivées lors de la fabrication (Strombeck, date inconnue).

 

De même que les hautes températures utilisées durant la fabrication tuent les bactéries, elle peuvent aussi produire une désintégration bactérienne, ce qui relâche plus d'endotoxines dans les organismes (Peden, 1999).



Les protozoaires parasitaires peuvent également contaminer la nourriture destinée aux animaux. Toxoplasma gondii, par exemple, est un agent causatif de toxoplasmoses, qui peut infester les humains, chats et chiens. Les chats y sont le plus vulnérables entre les âges de deux semaines à trois ans. Les symptômes d'infestation sévère comprennent des difficultés respiratoires pour cause de pneumonie s'aggravant rapidement, accompagnée de fièvre intraitable. La mort s'ensuit généralement dans les trois semaines. Une incapacité à se reproduire et des morts néonatales peuvent aussi en résulter. Certains chats sont porteurs de la maladie sans les symptômes, mais peuvent la transmettre à d'autres. Les femmes enceintes devraient prendre de grandes précautions afin d'éviter le contact avec les litières, et porter des gants lorsqu'elles font du jardinage car la contamination peut entraîner des problèmes congénitaux des yeux et du cerveau chez l'enfant humain (Peden, 1999).



7*- LES AFLATOXINES ET VOMITOXINES :

La plupart des marques commerciales de nourriture carnée sont produites en très grandes quantités, et stockées pendant longtemps dans les entrepôts, chez les détaillants et chez les particuliers. Cela crée un terrain favorable aux mycotoxines, maladies causées par les toxines fongiques. L'une d'elles, l'aflatoxicose, causée par les produits toxiques de l'Aspergillus flavus est la plus importante (Peden, 1999). Les Aflatoxines sont hépatotoxiques (toxiques pour le foie), tératogènes (cause de difformités congénitales), cancérigènes, et immunodépressantes. Le symptôme le plus commun chez les animaux se traduit par des défaillances hépathiques, et comprend jaunisses, perte de la vue, tournis, chutes et convulsions (Blood & Studdert, 1988). La vomitoxine est moins grave, causant inappétence, vomissements et diarrhée (API 2002).



En 1995, Nature's Recipe retira des rayons des milliers de tonnes de nourriture pour chiens occasionnant une perte de 20 millions de dollars après que des consommateurs se furent plaints que leurs chiens vomissaient et perdaient leur appétit. La vomitoxine fut identifiée comme en étant la cause. En 1999, la compagnie Doane Pet Care dans le Tennessee rappela tous ses produits expédiés au Texas et en Louisiane à cause d'une irruption d'aflatoxine qui coûta la vie à 55 chiens. La compagnie Doane Pet Care est le plus gros fabriquant privé de marques de nourriture pour animaux aux États-Unis, et le second plus gros producteur de croquettes pour animaux. Le rappel des produits comprit Ol'roy (une marque de Wal-Mart) et 53 autres marques (API 2002, Binghan et al. 2004, Peden, 1999).



8*- LES ANTIBIOTIQUES ET LES HORMONES :

Dans le but d'augmenter croissance et productivité tout en diminuant les coûts liés à la sustentation des bêtes, et afin d'augmenter les capacités des cochons, vaches et des poulets d'élevage intensif à résister aux conditions non-hygiéniques et hautement stressantes auxquelles ils sont sujets en permanence, les fermiers américains donnent régulièrement aux animaux de ferme de grandes quantités de produits antibiotiques favorisant la croissance, et ont recours à des injections ou des implants d'hormones.

 

Treize millions de livres (environ 7 millions de kilos) d'antibiotiques médicalement importants sont donnés aux animaux de ferme aux États-Unis pour favoriser leur gain de poids (Union of Concerned Scientists, 2001). Comme la nourriture semi-humide contient de 25 à 50% d'eau, des conservateurs anti-microbiens doivent aussi être ajoutés à la nourriture (Perry, 1996). Ces pratiques peuvent entraîner des conséquences néfastes pour la santé chez les consommateurs humains ou animaux sensibles aux résidus d'antibiotiques ou hormonaux.


Etre exposé à long terme à de faibles doses d'antibiotiques joue aussi génétiquement un rôle de sélection pour les populations de bactéries résistantes aux antibiotiques, dont certaines sont pathogènes, avec la possibilité de donner naissance chez l'homme à des maladies incurables. A cause de ces sérieux problèmes de santé, les produits antibiotiques de croissance et les hormones exogènes (dérivées extérieurement) ont été bannis à différents niveaux en Europe (BBC News, 1998), en Australie, et dans d'autres régions du monde. Leur utilisation répétée aux États-Unis viole les recommandations vieilles de dix ans faites par l'Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organization, 1997). L'American Medical Association (2001) et l'American Public Health Association (1999) sont également toutes deux opposées à l'utilisation non thérapeutique d'antibiotiques chez les animaux de ferme sains.


Leur utilisation persiste aux États-Unis pour des raisons commerciales. La National Academy of Science estime que l'interdiction complète de l'utilisation largement répandue d'antibiotiques pour les animaux de ferme pourrait augmenter les prix des volailles d'entre 1 et 2 centimes de dollars par livre et le prix du porc ou du boeuf pourrait même passer de 3 à 6 centimes la livre, coûtant au consommateur américain moyen jusqu'à 9,72 dollars par an (NRC, 1999). En même temps, les infections résistantes aux antibiotiques chaque année coûtent à la société américaine dans les 30 milliards de dollars (Frist, 1999) et, aux États-Unis seuls, tuent 60000 personnes (NIAID, 2004).



9*- LES CONSERVATEURS : 

Afin de retarder la dégradation des marques commerciales produites en grandes quantités et stockées pendant de potentielles longues périodes, et parce que la plupart des aliments pour animaux contiennent en pourcentages élevés des graisses ajoutées, les fabriquants 'se reposent' très souvent sur les conservateurs, dont certains sont si toxiques qu'ils ont été bannis de la consommation humaineLes deux-tiers de l'alimentation pour animaux fabriquée aux États-Unis contiennent des conservateurs synthétiques ajoutés par le fabriquant, et, du tiers restant, 90% inclut des ingrédients déjà stabilisés par des conservateurs synthétiques (Perry, 1996).


Les conservateurs communément utilisés incluent le glycol propylène, qui est connu pour causer des maladies chez les chiens; le propylène gallate, qui est suspecté de provoquer des dommages du foie; l'hydroxyanisole butylique, qui cause dommages du foie, stress métabolique, déformations du foetus, et augmente le sérum-cholestérol; le nitrite de sodium qui peut être métabolisé en de puissants éléments cancérigènes; et del'éthoxyquine, qui a été interdite de vente à la consommation (humaine) et suspectée de causer de sérieux problèmes de santé chez certains chiens (Pitcairn & Pitcairn, 1995). 


L'éthoxyquine (EQ) fut développée par Monsanto dans les années 1950 et premièrement utilisée comme stabilisant pour gomme. L'EQ a également été prouvée efficace comme insecticide, pesticide, fongicide et herbicide. Elle était à l'origine autorisée dans l'alimentation comme stabilisant pour la luzerne, le trèfle, et les herbes données au bétail, à raison de 150 ppm (0,015% par tonne). Bien qu'elle n'ait jamais été prévue à ces fins dans le permis d'origine, et cela en dépit des différences très importantes de digestion et de métabolisme entre les animaux de compagnie et le bétail, on ajouta l'EQ dans la nourriture pour animaux de compagnie car elle relève de la catégorie légale d'alimentation pour animaux (Peden, 1999 & 2004). 


Des contrôleurs officiels de la FDA ont reconnu explicitement l' EQ comme substance toxique et ont autorisé l'administration de minuscules doses au seul bétail uniquement parce que c'était le moyen le plus rentable et le plus puissant conservateur en circuit. Les chercheurs de la FDA et de Monsanto ont à l'origine déclaré que l'EQ commence à se dégrader autour de 160 à 190 degrés Celsius; par conséquent lorsqu'un produit contenant de l'EQ passe à la cuisson, l'EQ disparaît tout simplement. Des recherches plus tardives ont démontré qu'elle ne disparaît pas, mais qu'elle mute en EQ oxydée. La FDA a permis progressivement d'augmenter l'EQ dans la nourriture pour animaux, parce que, conformément à son rôle premier de protéger la santé humaine, elle porte tout d'abord son attention sur l'alimentation, et non sur les animaux de compagnie. Aujourd'hui, quasiment toute nourriture pour chien est conservée à l'aide d'EQ d'une manière ou d'une autre, bien qu'elle soit absente des étiquettes car elle est ajoutée en amont du processus de fabrication. Il n'y a pas eu d'études à long terme sur la toxicité de l'EQ chez les chiens et chats, mais les éleveurs rapportent que les problèmes liés à la reproduction et les désordres dermatologiques disparaissent lorsque la nourriture contenant de l'EQ est retirée de l'alimentation (Peden 1999 & 2004).

L'hydroxyanisole butylée (BHA) et l'hydroxytoluène butylé (BHT) sont utilisés pour empêcher les graisses, les huiles, et les aliments contenant des graisses de devenir rances; la BHA ou le BHT sont également souvent ajoutés aux matériaux d'emballage de nourriture.

 

En fait, l'utilisation de BHA est quasi universelle, malgré son rôle soit prouvé soit suspecté dans les lésions du foie, problèmes du comportement, et déficiences du cerveau. Des chercheurs ont rapporté que la BHA dans l'alimentation de souris enceintes entraîne des modifications des enzymes du cerveau chez leurs petits, impliquant une diminution d'activité en cholinestérase cervicale de 50%, ce qui pourrait affecter la séquence normale du développement neurologique chez ces jeunes animaux. La BHA et le BHT affectent aussi le sommeil des animaux, leurs niveaux d'agression, et leur poids (Steinman, 1990). Malheureusement pour les animaux en croissance, Hills Science Diet introduit de la BHA dans ses préparations pour chiots et chatons, ainsi que dans leurs formulations adultes (Peden, 1999). Pourtant, malgré les dangers qu'elle présente, il n'est même pas assuré que la BHA remplisse le rôle qu'on lui assigne. D'après Eastman Chemical Products, «rien n'indique que la BHA et/ou le BHT apporte des progrès significatifs dans la stabilité des huiles végétales» (Jacobsen, 1972).


Le nitrite de sodium, souvent utilisé comme agent colorant, fixant, et conservateur, a la capacité de se combiner avec les produits chimiques naturels de l'estomac et ceux présents dans la nourriture pour créer des nitrosamines, qui sont de puissants cancérigènes (Perry, 1996). En réalité, le nitrite de sodium est si dangereux que la FDA a tenté de l'interdire dans les années 80, mais a échoué face au puissant lobby des fabriquants d'alimentation, qui utilisent couramment ses propriétés de colorant et de conservateur (Peden, 1999).



10*- LA FABRICATION - PRIVILEGIER LE CRU AU CUIT

Lors du processus de fabrication, on fait fondre les produits afin de séparer les composants solubles dans les graisses de ceux solubles dans l'eau et de ceux qui sont solides, et l'on utilise un système de chaleur et de pression afin de 'souffler' les aliments secs en pépites ou granulés (API, 2002). La cuisson, la réfrigération, la déshydratation, la mise en boîte, l'extrusion, la granulation et le passage au four qui ont lieu durant la fabrication de produits carnés industriels pour animaux soumettent des substances nutritives polyvalentes comme les enzymes et les vitamines, à des températures, pressions et traitements chimiques qui détériorent nettement leur activité biologique, et donc leur valeur nutritionnelle. Par conséquent le produit final doit être renforcé avec des vitamines et des minéraux. Malgré cela, de 7 à 12% de la nourriture pour animaux analysée par les départements américains de l'agriculture a échoué aux analyses chimiques en substances nutritives garanties (Perry, 1996).


Les enzymes, qui aident à la digestion de la plupart des autres substances nutritives, et donc jouent un rôle très important, sont également des plus vulnérables à l'altération par la chaleur ou Ph-induites (séparation moléculaire). Le biochimiste Edward Howell déclare que les enzymes sont «complètement détruits en 2 ou 3 minutes d'ébullition de l'eau. De plus, elles sont détruites jusqu'à 100% par la cuisson, grillade, friture, cuisson à l'étouffée, mise en boîte, et de 80 à 95 pour cent par la demi-heure coutumière de pasteurisation à 60°C. L'assujettissement à une chaleur extrême des enzymes rend la prise de nourriture hautement déficiente en enzymes et cette déficience est communiquée à l'organisme. Je fais ces déclarations seulement après quelques années d'études intensives du sujet et je les considère comme étant essentiellement correctes» (Howell, 1980).



De 1932 à 1942, le docteur Francis Pottenger a conduit sur 900 chats une expérience d'alimentation, afin de déterminer les effets respectifs de la nourriture fraîche par rapport à la nourriture cuite. Son travail soigneusement documenté, plus récemment publié en 1983 sous le nom de Pottenger's Cats (Les chats de Pottenger), remplit un livre de 126 pages illustré de graphiques et de photos.

 

Pottenger a fait la découverte que les chats mangeant de la nourriture cuite étaient «irritables, tourmentés par la vermine et les parasites intestinaux, souffraient de lésions de la peau, d'allergies, de problèmes cardiaques, rénaux et hépatiques, d'une mauvaise vue, d'infections glandulaires, de désordres articulaires et nerveux». Le groupe alimenté de nourriture crue ne souffrait d'aucune de ces maladies. Pour ces deux groupes, la nourriture, bien qu'essentiellement la même, était cuite pour l'un et laissée crue pour l'autre (Pottenger, 1983). Bien qu'elle date, l'étude bien documentée de Pottenger illustre clairement les bienfaits nutritionnels des aliments frais pour la santé.



11.- TOUTES LES MALADIES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE :

Les maladies décrites dans la littérature scientifique provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies cardiaques, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, désordres musculo-squelettiques et maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al, 1989, Freytag et al. 2003 et Strieker et al. 1996, se référer aux Appendices ci-dessous). 


En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénératives, telles que le cancer, les insuffisances hépatiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que beaucoup de ces maladies sont aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats.

 

Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l'alimentation carnée du commerce.

 

Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d'uricémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’en suivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d'abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).



MALADIE DES REINS - DU FOIE - MALADIES NEUROMUSCULAIRES ET INFECTIEUSES.


Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1993, DiBartola et al. ont publié les résultats d'une étude de deux ans faite sur dix chats soumis à un régime de type commercial. 50% (5/10) des chats ont développé une inflammation et scaring des reins (néphrite intersticielle lymphoplasmacystique et fibrose intersticielle). 


Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1989, Dow et al. ont publié les résultats d'un examen rétrospectif de données de sérum biochimique de 501 chats sur une période de trois ans de 1984 à 1987. 37% (186/501) souffraient de taux en potassium anormalement bas (hypokaliémie). A l'intérieur du groupe des 186 chats atteints d'hypokaliémie, 48% (89/186) présentaient des taux de cholestérol élevés, 46% (88/186) des taux de glucose dans le sang importants, 46% (86/186) de hautes concentrations en sérum urée nitrogène, 43% (73/186) des taux élevés en chlore, et 39% (73/186) de hautes concentrations en créatinine dans le sérum. Les maladies des reins (insuffisances rénales chroniques), du foie, les infections virales ou bactériennes, et les maladies neurologiques ou neuromusculaires étaient toutes significativement associées (p>0,05) à la présence de l'hypokaliémie. Les chats atteints d'une hypokaliémie sévère étaient 3,5 fois plus susceptibles de souffrir d'insuffisances rénales que les chats présentant une hypokaliémie moins sévère.



MALADIES CARDIAQUES - DYSFONCTIONNEMENTS NEUROLOGIQUES - TROUBLES DE LA VUE ET IMMUNODEFICIENCE


Dans Science de 1987, Pion et al. ont mis en évidence des concentrations faibles en plasma taurine associées à des preuves échocardiographiques (ultrasonographiques) de myocardie (infarctus) chez 21 chats nourris de nourriture pour animaux de type commercial. A cette époque, des milliers de chats de compagnie mouraient annuellement de cardiomyopathie dilatée. 


Une déficience en taurine, un acide aminé, peut aussi donner naissance à une atrophie de la rétine, causant une diminution de la vue, des atteintes au développement du cortex visuel et du cervelet, stérilité et thromboembolisme. La croissance normale, les fonctions immunitaires et neurologiques dépendent toutes de niveaux adéquats en taurine (Baker & Czarnecki-Maulden 1991, Blood & Studdert 1988, Gray 2004, National Research Council 1986, Palackal et al. 1986, Peden, 1999). Pion et al. ont démontré qu'un apport oral en taurine fait reculer la maladie, d'où le fait que l'on ajoute de nos jours de la taurine dans la majeure partie de l'alimentation carnée ou végétarienne pour animaux.


L'acide aminé L-Carnitine peut être important chez les chiens à risque de cardiomyopathie dilatée. Cette maladie potentiellement fatale du muscle cardiaque affecte environ 2% de tous les chiens, se déclarant avant tout chez les grandes races et les races de chiens géantes. Un petit pourcentage de ces chiens manquent de L-Carnitine, car celle-ci est normalement perdue durant la fabrication, et n'est pas rajoutée à cause des coûts que cela occasionnerait (Porreca, 1995).

DESORDRE SANGUIN

 
Dans la revue Small Animal Practice, Strieker et al. (1996) ont mis en évidence des signes cliniques de déficience en vitamine K chez les chats nourris de deux types de nourriture de type commercial, à savoir au saumon ou au thon. Des chattes mères et des chatons moururent, alors que les survivants virent leur temps de coagulation sanguine s'allonger. Les autopsies révélèrent des hémorragies dans le foie et les intestins.

MALADIES DE LA PEAU


Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1988, Sousa et al. ont examiné 13 chiens présentant des maladies de peau, décrites comme des dermatoses squameuses des jonctions mucocutanées (autour de la bouche et des yeux), des points de pression (comme les coudes), et du tronc. La maladie s'apparentait à ce qui a été naguère appelé le pyodermite du chien, qui est aussi connu pour être une dermatose sensible au zinc.

 

Tous les chiens ont été nourris de croquettes de marques industrielles non appropriées nutritionnellement, et les maladies de peau de tous les 13 disparurent complètement après que leur régime eut été changé en un régime qui répondait aux recommandations nutritionnelles faites par le National Research Council.



MALFORMATIONS CONGENITALES


On trouve de hautes concentrations en rétinoïdes dans certaines formulations de nourriture industrielle pour chats, à cause de l'utilisation de foies d'animaux comme ingrédients. Dans le Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, R, Freytag et al. (2003) ont publié leur étude sur 397 chatons issus de 97 portées de chattes mères nourries d'aliments riches en rétinoïdes. Ils ont démontré que de hautes concentrations en rétinoïdes peuvent entraîner des malformations chez les chatons à la naissance, à savoir palais fendu, cranioschisis (défauts dans la soudure des os du crâne, exposant fatalement le cerveau), mâchoires raccourcies à l'avant (mâchoire inférieure), sténose du côlon (rétrécissement du gros intestin), coeur hypertrophié, et agénésie (arrêt du développement) de la moëlle épinière et de l'intestin grêle.



12.- LES VIANDES DITES DE PREMIERE QUALITE :

S'il arrive que les animaux de fermes bio échappent aux hormones et aux antibiotiques, et s'il arrive que les animaux de fermes extensives évitent les pires excès de cruauté soufferts par les animaux d'élevage intensif, des enquêtes sur les fermes d'élevage en plein air ou similaires ont à plusieurs reprises révélé que les conditions dans nombre de telles fermes étaient loin d'être humaines ou naturelles et que les animaux y étaient toujours victimes de souffrances considérables. Même les animaux des meilleures élevages ont toujours à endurer l'expérience violente, effrayante et potentiellement douloureuse de la mort dans les abattoirs modernes, généralement à un stage très prématuré de leur vie.


Une réserve éthique majeure concernant les marques de première qualité est que, contrairement aux marques de qualité moindre qui dépendent largement des produits dérivés des fermes et des industries d'abattoir, ces marques utilisent des animaux tués spécifiquement pour l'alimentation pour animaux, leur fournissant par conséquent un support financier bien plus grand.


13.- CONCLUSIONS

Les régimes commerciaux pour chiens et chats constituent en fait un moyen de se débarrasser à bas prix de nombreux déchets industriels provenant des abattoirs, de la viande 4-M (viande provenant d’animaux morts, mourants, mal en point ou malades), de la viande périmée ou avariée en provenance des supermarchés, des restes d'un grand nombre d’animaux laissés pour compte aux refuges animaliers, des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, du poisson périmé ou avarié, présentant un taux de mercure dangereusement élevé, et saturé en polychlorobiphényles et autres toxines.


Le produit final est rendu tellement alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes – que plus de 95% des animaux en sont ainsi principalement nourris (Perry, 1996), ce qui génère un excédent de 11 milliards de dollars US par an pour l’industrie américaine de nourriture pour animaux (API, 2002). 


Les bactéries pathogènes, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que les endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, auxquels s’ajoutent les résidus d’hormones, d’antibiotiques et de dangereux conservateurs typiquement utilisés dans les régimes carnés commerciaux, présentent également des risque potentiels importants pour la santé de ‘nos’ animaux.


Les maladies décrites dans la littérature scientifique, provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats, comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies de coeur, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, affections neuro-musculaires, maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al. 1989, Freytag et al. 2003 and Strieker et al. 1996).

 

En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénérantes, telles que le cancer, les insuffisances hépathiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que nombre de ces maladies sont très certainement aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et aux chats

 

Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l'alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d’urécémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’ensuivre.

 

La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d'abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993). 


La solution qui mettrait fin aux énormes souffrances, à la mauvaise santé et à la mort infligées littéralement à des milliards d'animaux de rente et de compagnie par la nourriture carnée de type commercial passe par l'éducation des 'propriétaires' d'

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 10:40

 

 

 

« Adam et Eve furent punis d’être végétariens. Ils auraient dû manger le serpent. » (R.sabatier)    

 

L’alimentation

 

Parmi toutes les formes de régimes alimentaire que l’on peut trouver dans notre assiette, il en est au moins une pour laquelle nous pouvons être absolument certains qu’elle ne correspond pas aux réels besoins de l’organisme, c’est la pyramide alimentaire du monde occidental. Certes, la diversité et l’accessibilité des produits est aujourd’hui un formidable moyen de s’ouvrir à des saveurs inconnues de nos grands parents et à une variété d’apports bien codifiés absolument stupéfiante. En théorie seulement…

 

Car :  

 

  • Depuis au moins vingt ans on ne devrait plus raisonner en termes de calories et de répartition stéréotypée en protides/glucides/lipides. Bon nombre de régimes fonctionnent encore selon ces principes, ce qui les rend inefficaces sur la durée. Quand ils ne sont pas simplement inadaptés à la physiologie digestive de chacun- avec les conséquences dramatiques que cela implique.  

 

  • L’alimentation est devenue hyper raffinée, engendrant une cascade de carence en nutriments essentiels. Mais il est vrai que beaucoup de plats préparés sont gavés de compléments nutritionnels avec apport journalier recommandé garanti. Or il est loin d’être certain que, sortis de leur contexte naturel ces nutriments soient assimilés correctement. Et de carencé d’un coté, on se retrouverait intoxiqué de l’autre ! 

 

  • L’alimentation regorge, voire déborde d’additifs en tout genre (plus de  100.000 !) dont les neuf dixième n’ont pas d’effets connus sur la santé à moyen terme (oui, vous savez, tous les E250… !) Une partie se voit d’ailleurs retirée de la commercialisation au bout de quelques décennies (seulement) d’accumulation de cas pathologiques (1).

 

  • Toutes les informations subies par les aliments les éloignent de leurs qualités premières données par dame nature. Mode de cultures et d’élevages, principes de conservations, d’extractions de transformations industrielles, retraits de substances <<lightisation>>, rendements maximum et autres aberrations saisonnières et génétiques, ont fini de transformer nos aliments à l’état de plasti-aliments(2),

 

  • Compte tenu de la complexité du vivant et des tâtonnements médicaux concernant la santé publique, peut-on faire confiance à un système basé sur  le rendement financier lorsque ce dernier nous nourrit ?

 

  • Les critères comptables des cahiers des charges de l’élaboration des aliments sont devenus au moins aussi importants que les autres, on ne s’en cache même plus. Une alimentation équilibrée, un peu de tout sont des termes qui n’ont alors plus beaucoup de sens lorsque l’on parle de ration alimentaire idéale. Les alertes et inquiétudes régulières d’organisme de surveillance sanitaires sur les dérives diététiques, entre autres, des Etats-Unis et leurs influences chez les jeunes de chez nous, rappellent alors, sourire en coin le dicton populaire de la paille et de la poutre.

 

 (1)    Guides des additifs alimentaires, M. Denil, Mr cavalier, P Lannoyes, Ed. groupe des verts du Parlement Européen

(2)    Dénomination sympathique de Taty Lauwers  

 

Les grandes idées reçues, l’alimentation carnavalesque

 

 

Les bases des grands principes 

 

Quelques remarques diverses jetés ici

 

 

  • 98% des enfants allergiques souffrent de porosité intestinale. Et quand on connait sa relation avec la dysbiose intestinale et la quantité de sucre ingérée…

 

  • Le lait contient du lactose qui est un sucre qui fermente dans l’intestin… D’où peu être un autre lien entre les enfants à problèmes immunitaire et l’intérêt de l’arrêt des laitages (UHT, stérilisés, pasteurisés).

 

  • Le sucre entre aussi dans la composition des soupes, pâtés, saucisses, conserves, surgelés.

 

  • Il est quasiment impossible aujourd’hui de supprimer le sucre. Il faut donc adoucir ce message de diabolisation de sucre – sous sa forme industrielle- le plus sage serait : ·        Dans un premier temps, remplacer tout le sucre blanc par de l’intégrale, du complet, du miel ou des fruits secs.Dans un deuxième temps traquer les sucres ajoutés dans l’alimentation, puis les supprimer (culpabiliser ne suffit pas) progressivement, c’est-à-dire sélectivement. ·        Dans un troisième temps, faire la chasse aux additifs et aux cuissons inadaptées (on verra plus loin).

 

  • Le sirop de glucose est aussi un sucrant alimentaire obtenu grâce au traitement de la fécule d’amidon : c’est l’acide sulfurique à haute température, le carbonate de calcium et le noir décolorant qui permettent au glucose de fabriquer les sucreries fines dont raffolent nos petites têtes blondes.

 

  •  Mais le glucose et le saccharose ne sont pas les seuls vecteurs de  la décrépitude des nouveaux boustifailleurs occidentaux. En effet, la plupart des produits en <ose> sonne aussi le glas de la bonne santé en s’insérant sournoisement dans les bonbons et autres douceurs : dextrose, maltose, etc. Quand ils ne sont pas subtilement remplacés par le fameux sorbitol. Ce dernier n’est pas un sucre. On se demande d’ailleurs si notre organisme sait ce que c’est.

 

  • Le sucre blanc raffiné est le principal fautif des caries dentaires. Le bon brossage ne suffit pas contrairement à ce que le ruminant message équivoque des publicités voudrait nous faire gober.

 

  •  Plus l’enfant mange sucré, moins il sera sensibilisé au goût des autres aliments. Le goût sucré n’appelle que le sucre. D’où la difficulté des parents à faire apprécier les légumes aux saveurs si fades.

 

  • Le sirop de maïs provoquerait de plus en plus de réactions allergiques.

 

  • Le fructose industriel est aussi raffiné que le saccharose. Son utilisation serait à déconseiller.

 

  • La cassonade, ou sucre roux est du sucre blanc, coloré avec de la mélasse. Donc à part le fait qu’elle contienne un peu plus de minéraux, aucun intérêt.

 

  • La mélasse est un sous-produit du raffinement du sucre : concentré en minéraux, elle l’est hélas aussi en pesticides.

 

  • Le sucre de référence est le sucre intégral : du pur jus de canne non chauffé et non raffiné.

 

 

  • Le chocolat ! Alors, qu’en fait-on ? Bon, allez : on le garde..à condition de n’en prendre qu’occasionnellement (refrain connu) et  du tout bon (chic). Mais pourquoi donner tant de simili café à un enfant ? il contient de la caféine ainsi qu’un autre stimulant et accélérateur du système nerveux (la théobromine). Il contient aussi de l’acide oxalique, qui surcharge les reins et inhibe l’absorption du calcium. Le chocolat peut provoquer des malaises gastro-intestinaux chez certains dans de très petites quantités. Vendu comme tel dans nos grande surfaces et en particulier destiné aux enfants ; il se résume à du sucre (raffiné), du lait et du beurre de cacao (du gras chauffé). 

 

 

          

 

Le pH et l’équilibre acido-basique

 

La mesure du pH se fera à l’aide d’un papier ph spécialement conçu à cet effet. Ont peut s’en procurer dans toutes les pharmacies.

D’utilisation très simple, il nous sert à mesurer essentiellement le pH urinaire. La norme du pH urinaire se situe entre 6.8 et 7.2.

L’alimentation fait fluctuer ce pH, ce qui nous aidera à mieux choisir ce que l’on mange pour ne pas trop faire baisser la valeur de cette mesure. Une alimentation trop riche en produits acidifiants (viandes rouge, tomate, café, sucres rapides… mais aussi le fameux stress) entrainera un état d’acidité tissulaire.

Pour faire simple, si sur deux semaines, le pH urinaire est stabilisé en acidité (pratiquement, inférieur ou égal à un pH 6), on pourra considérer que l’alimentation n’est pas adaptée et provoquera des états inflammatoires chronique.

Il faudra alors veiller à changer de type d’apports.Les symptômes d’un terrain individuel en hyperacidité sont nombreux du fait des conséquences directes (inflammations) et indirecte (carences vitaminiques et minérales).

On retiendra :

  •  Au niveau de l’état général : manque d’énergie, sensation constante de fatigue, perte de tonus, fatigue après le repas, <<coup de pompe>>, tendance aux infections.

  •  Etat psychique : perte d’entrain, tristesses, déprime, irritabilité, nervosité, mauvaise gestion du stress, insomnies.Tête : maux de tête, pâleur, conjonctivite, affections ORL

  •  Bouche : déchaussement des dents, gencives sensible et enflammées, aphtes, fissures aux coins des lèvres.

  • Dents : carie dentaire, dents sensibles.

  •  Estomac : douleurs, hyperactivité, ulcères.

  •  Intestins : colites, tendance diarrhéiques, fissure anales, crampes intestinale, décoloration des selles par épuisement du foie.

  •  Rein, vessie : brûlure, mictions fréquentes, calculs urine acide

  •  Voies respiratoire : <goutte au nez>, sensibilité aux refroidissements, rhumes, bronchites, sinusites, angines, tendances allergique, toux d’irritation.

  •  Peau : sueur acide, peau sèche, rouge aux endroits de forte sudation (la peau noircit sous les bijoux), fissures, crevasses entre les doigts, mycoses, boutons, eczéma sec.

  •  Ongles : cassant se dédoublent, s’amincissent, tâches et stries.

  •  Cheveux : ternes, fourchent, ils tombent en trop grande quantité

  •  Muscles : crampes, lumbago, torticolis, courbature, raideurs des muscles du cou.

  •  Os et tendons : déminéralisation, tendance aux fractures, lenteur de consolidation, craquement articulaire, hyper laxité ligamentaire donc tendance aux entorses, aux tendinites et <blocages> type lumbago et par voie de conséquence, névralgies (sciatique et névralgies cervico-brachiale) tenace et /ou migrantes.

________________________________________________________________

L’accumulation d’au moins trois de ces symptômes doit faire penser à un état d’hyper acidité. Nos habitudes nutritionnelles ont tendance à induire chez une majorité d’individus d’un terrain acide.

_________________________________________________________________

 

Christophe Vasey, gérez votre équilibre acido-basique, Ed Jouvence, 1999

 

 

 Voici une liste très simplifiée des aliments acidifiant et des aliments

alcalinisant : 

 

Acidifiant:

 

Viandes, Charcuterie, Œufs, Graisses animales, Fromages forts, Céréales, Pain, pâtes, Sucre, sucreries, Oléagineux (noix, noisettes…)Limonades, sodas, Café, thé noir, vin, Fruits acides (groseille, orange, framboises, fraises…)

 

 

Alcalinisant:

 

Pommes de terre, Légumes verts,Légumes colorés sauf tomate, Maïs, Fromage blanc, crème, beurre, Bananes, avocat, Amandes, Châtaignes, Fruits secs (sauf abricots)Olives noires,Plantes à tisanes, en particulier la coriandre, Huiles de première pression

 

 

Certains produits comme le citron, le miel, le yaourt, les fruits mûrs, le vinaigre de cidre, la choucroute sont acides mais peuvent être alcalinisant pour un organisme si ce dernier n’est pas déjà trop <atteint> pas l’acidité.

 

Le goût acide n’est en outre pas systématiquement synonyme de poison. Une cure de jus de citrons peut être souvent très bénéfique !A tester, donc.

 

Par contre la confiture est très acidifiante, même si les fruits le sont beaucoup moins lorsqu’ils sont mûrs. Elle est délestée de ses vitamines et de ses enzymes, et copieusement adjointe de sucre raffiné.

Outre l’alimentation, il existe d’autres facteurs d’acidité : le tabac, la sédentarité, le manque d’activités de plein air, les tendances émotionnelles stressantes (colère, irritabilités…), le manque de sommeil.Deux règles fondamentales de l’équilibre acido-basique :

Ø Toujours introduire dans un repas des aliments alcalinisant.

Ø La quantité d’aliments alcalinisant doit être plus importante que celle des aliments acidifiants.

 

Les faiblesses métaboliques sont plus ou moins prononcées suivant les individus. Leur réaction face aux aliments acides sera donc différente.

Un organisme détoxiqué n’aura pas de mal à se réveiller le matin et pourra facilement consommer une orange au petit déjeuner, alors qu’un organisme au métabolisme affaiblit devra attendre de chauffer la machine pour dégrader correctement les acides lourds de ce fruit.Là encore, l’expérience, grâce à votre précieux carnet, vous aidera à mieux vous connaître.

     

 

 

 De l’intérêt de manger peu

 

 

De part le monde, les centenaires croisés ne sont jamais gros. Ils sont minces, voire maigres, et l’ont toujours été. Pour vivre mieux et en bonne santé mieux vaut manger peu, voire très peu, et de bonne qualité.Et même si certains de ces joyeux édentés vous assurent qu’ils mangent tous les jours copieusement jusqu’à s’en rompre la panse, la simple observation de leur ration quotidienne peut pourtant faire penser à une certaine forme de misère…Il est de bon ton en tout cas de sortir d’un repas en ayant faim. Oh, pas une faim de loup, juste encore un peu de place pour y mettre… et bien rien du tout !De l’intérêt des aliments sains, et bien préparésDernières recommandations : consommer des aliments peu ou pas trafiqués, si possible de saison et biologiques.Les huiles seront de première pression à froid, biologiques et consommées crues.Penser à utiliser au moins quatre types d’huiles (colza, tournesol, noix olive) et ne pas les chauffer. Au besoin, on les ajoutera après la cuisson des aliments.Les aliments non plus ne seront pas trop cuits. On utilisera de préférence la cuisson à la vapeur douce. Le Dr jean Seignalet préconisait le tout cru. Il semblerait qu’une alimentation entièrement crue soit véritablement trop éprouvante pour nos organismes.

 

 

 

 

 

 

 

La typologie selon les groupes sanguins.

 

 

Nous ne sommes pas égaux devant les aliments. L’expérience quotidienne nous montre que nous ne réagissons pas tous de la même manière face aux aliments. Certains réagiront très bien à un plat de pâte, alors que d’autres trouveront leur forces dans une côte de bœuf bien saignante.

 

Le Dr. D’Amado à ainsi établi en fonction des groupes sanguins, une liste d’aliments à conseiller, considérés comme de véritables alicaments. Il a aussi élaboré une liste d’aliments neutre et une liste d’aliments à éviter car considérés comme nocifs pour le groupe en question.

 

Les tableaux retransmis ici sont loin d’être complets. Cependant, y sont représentés des aliments de consommation courante. Vous pourrez ainsi facilement vous faire une idée des grandes lignes de ce régime spécifique.

 

Les aliments neutres n’y sont pas représentés car ils surchargent à mon avis un aperçu général, préférable dans notre propos.Il serait même souhaitable de ne considérer que les aliments à limiter dans une première approche.

 

 

Le groupe O

 

O comme origine. Lorsque l’homme vivait de cueillette, de chasse dans un environnement spartiate.

 

Il semblerait que les personnes appartenant à ce groupe soient plus réceptifs à une alimentation descendant de ce mode de vie.

Ils ont un tube digestif robuste et un bon métabolisme général. Ils sont prédisposés à des activités sportives intenses qu’ils utilisent pour évacuer leur stress.

 

Mais ils risquent cependant de développer une hyper acidité digestive et restent très sensibles aux nouveaux aliments.Globalement, si un aliment n’apparaît pas dans la liste ci-dessous, il est alors considéré comme neutre.

 

 

Aliments à favoriser

Bœuf, veau, gibier

Le beurre est neutre,

Huile d’oliveNoix, graines de courge

Haricots adzuki, coco, cornille

Pain d’épeautre, de blé germé 

Ail, artichaut, algues, blettes, brocoli, endive, épinard, navet,

Oignon, patate douce, persil, pissenlit, poireau, poivron rouge, potiron, salades, topinambourFigue, prune

Curcuma, curry, persil, piment

Eau, eau gazeuse, thé vert

Iode, vit B, K, calcium, manganèse, fucus, spiruline, réglisse

 

Aliments à limiter

PorcTous les autres laitages !

Huile d’arachide, de maïs

Cacahuètes, pistaches, noix de cajou

Lentilles, haricots en grain

Blé, couscous, corn flakes, flocons d’avoine, pâtes, semoule

Tous les autres pains

Aubergine, avocat, champignon de paris, chou, maïs, moutarde,

Pomme de terre

Clémentines, fraises, melon, mûres, noix de coco, orange, rhubarbe

Cannelle, câpre, ketchup, mayonnaise, muscade, poivre, vanille, vinaigreAlcool forts, café, déca, cidre, sodas, thé noir

Vitamine A et E

 

 

Le groupe A

 

A comme agriculteur. Les personnes de ce groupe devraient vraisemblablement avoir une tendance au végétarisme.Ceux d’entre eux qui apprécient la viande s’orienteront vers de la viande blanche plutôt que de se régaler d’un bon steak saignant.

 

Plus globalement, le groupe A sait plus facilement tirer les protéines du règne végétal que le groupe O.

 

Ces personnes s’adaptent bien aux changements alimentaires ; les céréales semblent ne pas leur faire trop de mal.

 

A condition bien sûr de respecter les normes de qualité et de sélections adéquates…

Leurs activités sportives se feront dans le calme. Taï chi, yoga, golf, natation, stretching et autres Qi Cong.

 

 

Aliments à favoriser

  • Dinde poulet (neutre)

  • Fromage et lait de soja, de rizHuile d’olive

  • Graines de courges, cacahuètes

  • Lentilles, flageolets, haricots adzuki, coco, cornille

  • Pain d’épeautre, de riz, de Sarrazin, de blé germé au levain

  • Farines d’avoine, de riz de sarrasin, de seigle, d’épeautre

  • Artichaut, blette, brocoli, carotte, endive, chou frisé, rave, épinard, navet, oignon, persil, pissenlit, poireau, potiron topinambour 

  • Abricot, ananas, cerise noire, carotte, céleri, citron, pamplemousse, pruneau

  • Ail, gingembre, sauce de soja, pro biotiques. 

  • Café, eau, thé vert, vin rouge 

  • Vit, B, E, calcium, fer, zinc, sélénium, chrome, camomille,

 

Aliments à limiter

  • Bœuf, porc, gibiers, veau, mouton

  • Produits laitiers pasteurisés

  • Huile d’arachide

  • Noix de cajou, pistaches

  • Pois chiches, haricots blancs et rouges

  • Pain complet, multi céréales, azyme

  • Farines complètes, de fromentAubergines, champignon de paris, chou rouge, haricot beurre, olive noir, piment, pomme de terre, poivron, tomate

  • Banane, clémentines, melon, noix de coco, orange, papaye, rhubarbe 

  • Câpres, gélatine, ketchup mayonnaise, poivres, vinaigre 

  • Alcool forts bière, eaux gazeuses, sodas, thé noir 

  • Vitamine A et béta carotène

 

 

 

Le groupe B

 

 

B comme barbare ? Le nomade. Les personnes du groupe B possèdent un bon équilibre nerveux et une grande flexibilité aux variations alimentaire. C’est un omnivore.

Ses sports sont du type randonnées, bicyclette, tennis, art martiaux, natation.

 

Aliments à favoriser 

  • Agneau, mouton, lapin, gibier à poil 

  • Morue, sardine, maquereau, sole truite, caviar, brochet 

  • Produits laitiers de chèvre, lait de vache, yaourt

  • Haricots rouges

  • Farine d’avoine, de riz

  • Pain de blé germé, galettes de riz 

  • Aubergine, betteraves, brocoli carotte, choux, haricots beurre, igname, moutarde, persil piment doux, poivron 

  • Ananas, banane, papaye, prune, raisin 

  • Curry, gingembre, raifort 

  • Eau, thé vert 

  • Lécithine de soja, magnésium, ginkgo, éleuthérocoque, réglisse

 

 

Aliments à limiter

  • Porc, poulet 

  • Anchois, anguille, crabe, crevette, écrevisse, escargot, grenouille, homard, huître, langouste, moule, poulpe 

  • Crème glacée, bleu 

  • Haricots (coco, adzuki), lentilles, pois chiches 

  • Farine de blé, de maïs, d’orge de seigle, tapioca

  • Pain complet, multi céréales, pain de seigle 

  • Artichaut, avocat, maïs, olives, potiron, radis, pousse de soja, tofu, tomate, topinambour 

  • Figue de barbarie, grenade, kaki, noix de coco, rhubarbe 

  • Cannelle, gélatine, ketchup, poivre

  • Alcool fort, eaux gazeuses, sodas

 

 

Le groupe AB

 

Ce groupe combine les avantages et les inconvénients du groupe A et du groupe B.

c’est le groupe moderne au tube digestif sensible.

Ses sports sont autant la randonnée que le yoga ; plutôt axés sur la spiritualité.

 

 

Aliments à favoriser

  • Agneau, mouton, lapin, dinde

  • Morue, sardine, truite, brochet, colin, thon, daurade 

  • Produits laitiers de chèvre, 

  • Cacahuètes, châtaigne, noixHuile d’olive

  • Epeautre, avoine, millet, riz 

  • Pain de blé germé, de riz, de seigle 

  • Ail, aubergine, betterave, brocoli, céleri, chou-fleur, chou frisé, concombre, moutarde, persil, pissenlit, oignon, curry 

  • Ananas, cerise, citron, figue, kiwi, pamplemousse, prune, raisinCafé, café décaféiné,

  • Eau, thé vert 

  • Aubépine, bardane, camomille, gingembre, ginseng, pissenlit, valériane 

  • Vit .C, sélénium

 

 

Aliments à limiter

  • Porc, poulet, gibier 

  • Anchois, anguille, bar, crabe, crevette, écrevisse, grenouille, homard, huître, langouste, sole

  •  Lait entier, beurre, crèmes glacée, parmesan 

  • Tournesol, courge, pavot, sésame 

  • Huile de tournesol, de maïs 

  • Corn flakes, sarrasin, poivres  

  • Artichaut, avocat, haricot beurre, maïs, olive noire, piment, poivron, fanes de radis, pousse de soja, topinambour 

  • Banane, figue de barbarie, goyave, grenade, kaki, mangue, noix de coco, orange, rhubarbe

  • Alcool forts, thé noir, sodas

  • Aloès, bouillon blanc, bourse à pasteur, fenugrec,  gentiane, houblon, tilleul 

  • Zinc trop longtemps

 

Ces quatre typologies représentent une première évaluation intéressante et simple à mettre en œuvre.

 

 

Le groupe O est les plus représenté dans nos contrées occidentales, suivit du groupe A. le groupe B est plus présent en Asie.

Le groupe AB est beaucoup plus rare (moins de 5% de la population mondiale) ; il est vraisemblable que ce dernier soit assez récent (moyen-âge).Un conseil cependant pour ceux qui veulent essayer ce régime (et les autres d’ailleurs) : restez stricts !

 

 


 

 

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 14:18

« Il n’y a aucune évidence d’un lien entre la consommation de sucre et le diabète. » a déclaré le responsable de l’Association américaine des diabétiques.  Un tel revirement, contraire à toutes les données scientifiques, serait-elle lié au fait que son association venait de recevoir une très généreuse donation d’un fabricant de boissons gazeuses sucrées ?

Ne faisons pas de mauvais esprit car il aurait aussi pu toucher des subventions d’un fabricant de jus d’orange : en moyenne, les jus de fruits « sans sucre ajouté » contiennent l’équivalent de 17 morceaux de sucre par litre (avec des pointes pour le jus de raisin ou de pommes) !

Mais soyons sérieux deux minutes car le sucre fait des ravages ! « Une étude menée à l’université de Loma Linda, aux Etats-Unis, a montré que la capacité de défense de nos globules blancs était inversement proportionnelle à la quantité de sucre blanc ingéré. Une piste qui pourrait expliquer les affections à répétition (ORL en particulier) dont souffrent les enfants avides de sucreries. » note par exemple le magazine Psychologies


c-dentistes.jpg

Mais peut-être nous faudrait-il avant tout préciser, pour éviter tout dérapage qu’ il y a sucre et sucre. Il y a le sucre industriel raffiné (qu’il soit blanc ou roux, de betterave ou de canne à sucre, c’est de la saccharose !), un concentré de calories vides de tout minéraux, vitamines, enzymes ou oligoéléments pourtant indispensables au métabolisme, que l’on retrouve partout et qui fait la joie des dentistes et le malheur des estomacs. Et puis il y a le sucre complet  ou intégral biologique, directement issu de la canne à sucre, riche en nutriments, qui protège des caries et fortifie l’organisme. Bien évidemment, vous ne trouverez pas ce dernier dans les rayons des hypermarchés ou les préparations industrielles…

Un autre que vous ne trouverez pas en rayon, qui remplace le sucre dans nombre de préparations et de boissons industrielles et qui serait le premier responsable du boom de l’obésité au niveau planétaire ?  Vous avez trouvé, il s’agit bien du sirop de glucose-fructose ! « Depuis l’introduction du HFCS dans les sodas, le taux d’obésité des adolescents américains est passé de 6% à 16% » note William Reymond dans son livre Toxic

Produit à partir de maïs, le High Fructose Corn Syrup (HFCS) est tout bénéfice pour les industriels : il représente un débouché pour le maïs (la plante la plus polluante à produire), se conserve plus longtemps, se mélange mieux et est surtout bien moins cher. Bénéfices pour le consommateurs ?   Zéro !  Le HFCS est loin de contenir les vitamines et les sels minéraux du bon vieux sucre de canne ! 

« Si ce sirop n’a pas encore totalement envahi l’alimentation européenne, c’est parce que les institutions de Bruxelles mènent une politique de protection de l’industrie sucrière traditionnelle. Ainsi, tout édulcorant contenant plus de 10% de fructose est soumis à un quota. » précise William Reymond.  Nous voilà rassurés : Bruxelles ne vise pas à la santé publique mais simplement à préserver le profit des industriels et des betteraviers ! 

Chaque Français consomme 3,3 kg de bonbons par an. Il faut déjà un appétit solide lorsque l’on sait que les bonbons gélifiés contiendraient, par exemple, de la gélatine d’origine animale fabriquée à partir d’os et de peaux de bovins ou de porcs… Sans parler des arômes artificiels et de colorants de synthèse…  Mais on change de sujet (on y reviendra) et pour faire le plein de sucre raffinés et favoriser l’hyperactivité des enfants, les bonbons du grand commerce restent l’idéal.

Un petit peu de science pour recadrer le débat… En règle générale, les produits industriels et raffinés renferment moins de nutriments que les produits frais et possèdent un indice glycémique (IG) plus élevé. L’indice glycémique est lié à la mesure du taux de glucose sanguin : un aliment possédant un IG élevé (supérieur à 70) provoquera une montée rapide du glucose dans le sang (on parle ainsi de « sucre rapide ») et la production d’insuline dans le pancréas (le « pic d’insuline ») pour tenter de résorber ce trop plein de sucre

Si l’insuline réussit son travail, le taux de sucre chutera fortement, avec le risque de se trouver en hypoglycémie et l’envie de manger à nouveau (bien pratique pour le business !). « Les hausses et les baisses brutales de la glycémie sanguine […] entraînent presque toujours un état de dépendance alimentaire. » précise un article du magazine gratuit Biocontact.

Mais à la longue, surtout si la consommation est pauvre en fibres, le pancréas se fatigue et une résistance à l’insuline se développe. Le terrain est alors propice au développement du diabète et de la surcharge pondérale, avec un risque accru de maladies cardio-vasculaires et de cancer. Les graisses ont été victimes d’une injustice : ce sont les sucres raffinés les coupables ! 

Les aliments à IG très élevés (plus de 100) sont le glucose (sans surprise) mais aussi le riz précuit instantané, les confiserie, les corn-flakes (et oui !), les pommes de terre frites ou en purées, le miel,… Dans les aliments à IG élevés (plus de 70), on retrouve les soda, les barre chocolatée, les viennoiseries, la baguette, le flan, le sucre blanc, la pizza au fromage, les flocons d’avoines, les pâtisseries, le riz blanc,…  Bref, une grande majorité de produits industriels dont on nous vante les bienfaits à longueur de pub, notamment dans les émissions pour enfants…

Tout n’est évidemment pas à jeter dans les aliments à IG élevés : le miel, par exemple, peut être très bénéfique à doses raisonnables et constitue également une bonne alternative au sucre blanc (de même que la mélasse ou le sirop d’érable). Malgré une forte teneur en glucide, il a une moindre incidence sur la glycémie que les sucres simples du fait de sa teneur élevée en fructose et en vitamines. De même, il n’y a aucun problème à se faire plaisir de temps en temps. Ce sont les abus qui posent problème… et dieu sait s’il y en a : l’obésité tue davantage en France que les accidents de la route et le sida réunis !


Et maintenant, que faire  ? 

Inutile de stresser et de devenir foodamentaliste. Le bon sens voudrait que l’on s’oriente simplement vers les produits les plus complets (en Bio si l’on veut éviter la concentration de pesticides) et les moins raffinés possibles.  Cela coûte trop cher ?  Au contraire car le rapport qualité/prix est bien meilleur (voir la démonstration sans la section Aliment’Action) 

Le glucose est indispensable à l’organisme mais la préférence devrait aller vers les sucres lents. On trouve dans les magasins bio des bonbons, des chocolats (noir) et des biscuits de qualité, sans parler du sucre complet qui est délicieux !  Attention par contre aux édulcorants, aspartame en tête, encore pire que le sucre blanc. Nous en reparlerons…

 

Le Mendiant
Le pire n’est pas une fatalité. Parlez-en autour de vous…

Alimentation: Les ravages du sucre industriel 2007 © Benoît Saint Girons
Dessin Jean Philippe Combaz © Satoriz


Sources :
Sucro-dollars, Pratique de Santé N°31, 4 juin 2005, p2

Le sucre autrement, Psychologies magazine N°262, Avril 2007, p. 222
Bonbons bio : oui, mais pas à gogo, Quelle santé N°11, Décembre 2006, Lise Delord, p.22
60 millions de consommateurs, Avril 2005
La malbouffe rend-elle dépendant, Biocontact N°167, Mars 2007, Claudine Richard, p. 51 
Le dossier du Mendiant sur l’Aliment’action
Toxic, William Reymond, Flammarion, 2007

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 12:40

DANGER: SUCRE ! Dr. Bernard Herzog

 

 

 

 

 

Quelques mots sur l'auteur.

 

Bernard Herzog est Docteur en médecine (spécialiste en électro-radiologie ) et licencié des science ( études supérieures en biologie, en physiologie, en chimie générale et en physique}. Bernard Herzog a été chef de service du Centre universitaire de Nantes et Professeur à la faculté de médecine de l’Université de Nantes. Diplômé de psychothérapie, il exerce la psychanalyse et la psychothérapie et poursuit ses recherches. Conférencier prisé, il est aussi un grand humaniste et un écrivain reconnu, ayant publié neuf livres.

 

 

LES DANGERS ET LA TOXICITE DU SUCRE

 

Qui pourrait donc imaginer, en plaçant un morceau de sucre chaque matin dans sa tasse de café ou de thé, que ce frêle carré de sucre incarne depuis plusieurs décennies le symbole par excellence de la pollution agro-alimentaire moderne ? Afin d'y voir plus clair, voici une étude des raisons chimiques, biologiques et physiologiques des méfaits sur l'homme du saccharose industriel par Bernard Herzog.

 

 

1. Quelques précisions pour éviter les confusions

 

Il faut bien distinguer les sucres naturels assimilables des sucres artificiels qui ne le sont pas. Nos enzymes cellulaires sont adaptés au galactose (sucre du lait), au fructose (dans les fruits) et au miel.

Le saccharose est un disaccharide (glucose + fructose), un sucre artificiel d’origine industrielle qui apporte une énergie factice, car elle ne se consume pas mais se caramélise au niveau des muqueuses intestinales. Il ne peut pas intégrer les cycles du métabolisme cellulaire. Cette union artificielle d’un hexose et d’un cycle pentose constitue un corps étranger qui ne fait qu’encombrer l’organisme.

 

Il modifie les fonctions digestives en les ralentissant et, par la création de spasmes formant un film sur les diastases (comme le pétrole sur les eaux d’un lac), il bloque leur action. C’est un obstacle à la physiologie normale. Il en résulte de multiples déficiences enzymatiques et des carences immunitaires.

Le saccharose résulte d’une production chimique qui utilise la chaux vive, pour l’extraction, et des colles. C’est un faux ami que nous conseillent vivement les publicités alors qu’il faut absolument l’éviter, la portée de ses effets néfastes étant incalculable pour l’espèce humaine.

 

 

2. Effets sur l’estomac et le pancréas

 

Le saccharose oblige l’estomac à une sécrétion en hyperchlorhydrie (HC1) accrue qui provoque des aigreurs. L’hyperchlorhydrie est nécessaire pour dissocier le cycle pentose et l’hexose, mais la molécule se reforme aussitôt après le pylore et le pancréas doit tam­ponner l’excès d’HCl. Il s’y épuise et, secondairement, s’atrophie.

Un métabolisme défectueux engendre des carences. Le système génétique se dévie et axe son développement sur la recherche de cette carence en négligeant tout le reste. Le système immunitaire sera déficient, les défenses affaiblies face à l’invasion bactérienne extérieure.

Le monde bactérien interne va être disposé à épouser tout étranger apportant une carte génétique supérieure à l’existant. On observera donc progressivement des méfaits secondaires sans en déceler l’origine. Les enfants ou les adultes vont évoluer peu à peu vers une déficience générale.

En ce qui concerne le saccharose, cette intoxication sournoise et for mal connue se déroule sur une période de cinq à vingt-cinq ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Effets sur l’odorat, les glandes, le foie

 

Le saccharose ne comble pas les besoins énergétiques et induit des effets secondaires catastrophiques. Il atténue l’odorat, modifie et endort les glandes salivaires, est à l’origine des caries dentaires. Le système endocrinien, lui aussi, accuse une bonne partie de cette agression, notamment le foie qui s’encrasse de plus en plus. Cela engendre des méfaits au niveau de la sécrétion biliaire. En plaçant une allumette enflammée sous un morceau de sucre, on observe une caramélisation. C’est exactement le type de composé qui se crée au niveau des cellules du foie, lequel absorbe ce corps étranger, sans pouvoir l’éliminer, jusqu’à s’asphyxier.

 

Un des moteurs du vieillissement est la thésaurismose ou la caramélisation. Les protéines de l’organisme réagissent avec les sucres, notamment le saccharose, entraînant la perte des fonctions essentielles des enzymes.

 

 

4. Stérilités secondaires

 

Il affaiblit, non seulement celui qui l’ingère, mais aussi sa descendance, car il va jouer un rôle important dans l’installation d’une stérilité à long terme. Les cellules germinales vont se trouver toutes asphyxiées par l’apport trop important de carbone. Si le carbone est la source de vie, en excès il la menace. Le saccharose devient une plaie s’il est consommé de façon régulière il provoque une intoxication lente et progressive.

 

 

5. Maladies de surcharge, obésité, diabète

 

Depuis longtemps, les nutritionnistes et les endocrinologues le soupçonnent d’être à l’origine d’un grand nombre de maladies de surcharge, diabète, obésité. Il faut y ajouter les insuffisances immunitaires, entraînant des infections ORL récidivantes mais également des problèmes de plus en plus fréquents de stérilité. La diminution générale de la résistance de notre population aux agressions infectieuses en découle pour une bonne part. J’avancerais le chiffre de 30 % et vraisemblablement autant pour les pesticides...

Il faut remplacer le sucre industriel par les sucres naturels. La consommation de deux fruits par jour est excellente. Le miel est un sucre très assimilable, en outre, il renferme des oligo-éléments nécessaires et les substances bactéricides car il ne fermente jamais. Son usage est sans danger, mais il est hyper-calorique.

 

Le saccharose, au lieu d’aider à construire et renforcer le développement cellulaire, l’arrête par une véritable noyade qui résulte de sa formule chimique. La proportion importante de car­bone asphyxie et l’apport considérable d’hydrogène fait naître un antioxydant, c’est à dire un réducteur. Il engendre l’obésité, notam­ment chez l’adolescent, et de graves perturbations définitives du développement endocrinien (hormonal et des rétentions hydriques, cellulite...). Le sucre va induire également une fatigue cérébrale parce que le cerveau n’est plus normalement alimenté en glucose. Il en résulte une difficulté progressive à l’attention et une «baisse de résistance» à tous les travaux, notamment intellectuels mais aussi physiques. Il s’installe une véritable toxicomanie, doucereuse mais catastrophique pour l’avenir du sujet... et de l’espèce en général.

Elle est en partie induite par les ajouts industriels de saccharose dans des petits pots des bébés, le pain, le pâté, le foie gras, le cham­pagne, sans oublier les usages sociaux. À l’école, la distribution de bonbons (comme dans les avions), de sucettes donne une connotation positive tout à fait hypocrite et perverse.

 

 

6. Autres effets funestes, cancers inclus.

 

Lorsqu’on mange un morceau de sucre, que se passe-t-il dans la cavité buccale? Que retrouve-t-on au niveau du palais? Une explo­sion de la molécule de saccharose dans le liquide salivaire. Cela entraîne cette sensation que « cela colle », car, en effet, on a là un com­posant du bitume, ou du moins un composant chimique initiatique du goudron. Certes, ce n’est pas avec un seul morceau que vous allez vous précipiter dans le jardin de St-Pierre, mais voyez-vous, les effets cumulatifs, cela existe en biologie. Il ne s’agit pas seulement des radi­ations ionisantes ou la somme de toutes les petites agressions quoti­diennes çà et là. Mais, en ce qui concerne le sucre, utilisé chaque matin, chaque midi, etc., c’est une habitude prise de bitumer le tube digestif, tout comme le fumeur qui, lui, goudronne son larynx, ses cavités ORL, et bien sûr, ses alvéoles pulmonaires.

 

Tout ce merveilleux aérosol asphyxie progressivement le sujet et, dans le cas du saccharose dont les composés sont voisins, c’est le tube oesophagien qui véhicule cette coulée vers l’estomac.

Avez-vous songé, je parle là notamment aux médecins, que les varices oesophagiennes sont dues pour 50% à l’ingestion d’alcool, quoique le vin contienne lui-même (par chaptalisation) déjà du sac­charose, et que les 50% restants sont des sujets qui ne boivent ni vin, ni l’alcool, mais uniquement le jus du saccharose qui donne le même résultat. D’ailleurs, dans les causes du cancer de l’oesophage et de l’estomac, le saccharose occupe une place de choix.

 

Vous avez donc le choix: avec les cigarettes quotidiennes le risque d’avoir un cancer ORL ou un cancer pulmonaire, et si vous préférez le sucre, celui d’avoir une localisation oesophagienne gas­trique en plus de tous les autres inconvénients que subit votre corps.

Bien entendu, la chaux vive reste active, c’est un carbonate actif qui, lui aussi, est cancérigène. Les dérivés mercuriels (HgO) utilisés pour le blanchiment apportent leurs composantes pathogènes, notamment par les dérivés sulfurés et les nitratés.

L’antique alliance de l’homme et de la nature étant désormais rompue, les déséquilibres, les fléaux, semblent occuper une place importante sur la scène.

 

 

7. Addendum

 

Eliminer le sucre ? L’exercice ne va pas être facile vu que nous en consommons près de 30 kilos par an et par personne, soit plus de 80gr par jour. Et que la tendance est au toujours plus sucré. Selon l’INSEE, les ventes de produits sucrés on fait un bond de 300% depuis les années soixante et représentent aujourd’hui 45,6% du budget alimentaire. Il va pourtant falloir s’y résoudre car le sucre est responsable d’un grand nombre  de nos tracas. Les kilos en trop, les caries, le diabète, la fatigue de l’après-midi, les maux de tête, les palpitations, les vertiges, le foie détraqué : tout çà c’est à cause de lui. Mais ce n’est pas tout !

Des chercheurs américains de l’université de Birmingham, en Alabama, viennent de montrer qu’en plus de nous faire grossir, le sucre nous abrutirait. Des souris, dites « soda » ont ingurgité pendant 175 jours de l’eau sucrée alros que leurs consoeurs sont restées à l’eau plate. Après 25 semaines de test, les cerveaux des souris « soda », contiennent  trois fois plus de bêta-amyloïde, une protéine constituante des plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et 2,5 fois plus d’apoliproprotéine E, molécule qui favorise la formation des plaques séniles autour des neurones.

De son côté, Bruno Kleiner, naturopathe bioénergétitien spécialisé en nutrition, pointe dans son ouvrage « le sucre ou la vie » (éditions Lanore) tous les troubles engendrés par le sucre raffiné : « Sa consommation entraine un affaiblissement des capacités immunitaires, hormonales et circulatoires, une fatigue chronique, une réduction du potentiel intellectuel et favorise la dépression ».

Pour bien comprendre le mécanisme du sucre, il faut savoir que lors de la digestion les molécules de lactose (produits laitiers), d’amidon (pâtes, céréales…) de saccharose (sucre blanc) se décomposent en molécules de glucose pour être utilisées comme carburant dans nos cellules. Dès lors, on comprend mieux que notre corps a besoin de glucides mas pas de saccharose. « Le sucre blanc est un aliment mort, sans intérêt nutritionnel, précisent les experts, il ne contient pratiquement que du saccharose, une substance à calories vides qui consomme les minéraux de l’organisme sans lui en apporter en retour ». Changeons nos habitudes, nourrissons nos cellules avec des fruits, des pâtes, du pain complet, des lentilles, des pois, des fèves et autres légumineuses…. Et jetons aux orties notre paquet de sucre blanc en morceaux.

 


Du sucre complet sinon rien !

 

Quelle est la différence entre un sucre blanc et raffiné et un sucre complet biologique ? Le sucre blanc (saccharose) provient de la canne à sucre ou de la betterave. Par divers procédés chimiques, on arrive à un produit très concentré mais dépourvu de tout intérêt nutritionnel. Le sucre complet, quant à lui, est un sucre de canne cristallisé qui a conservé une parti de sa mélasse. Il renferme des enzymes, des vitamines, des acides aminés. Il contient 50 fois plus de sels minéraux que le sucre blanc, 80 fois plus de fer, 10 fois plus de calcium. Alors que le sucre blanc en est dépourvu, le sucre complet apporte des vitamines B1, B2, B5, E et du magnésium. Attention à l’arnaque, cependant : le sucre roux vendu en grandes surfaces est parfois du sucre blanc, rehaussé avec des colorants.

 

 

Ce site est interessant, en bas de page il y a des dossiers tel que celui-ci sur le sucre, donc sur d'autres sujets, bien avisés.

 

http://www.silver47.eu/dossiers.html

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 12:29

L'OMS - Organisation mondiale de la santé - a déclaré que le psyllium est utile pour traiter la constipation et restaurer la régularité du transit intestinal.

 

Elle recommande aussi l'utilisation du psyllium pour ramollir la consistance des selles et faciliter leur passage, par exemple dans les cas d'hémorroïdes, de fissures anales, de diverticulite, après une intervention chirurgicale, pendant la grossesse ou lors des couches, lors d’alitement prolongé et en période de convalescence.

 

La célèbre religieuse bénédictine allemande Hildegarde de Bingen, réputée pour ses talents de guérisseuse et dont les conseils et produits sont encore utilisés avec profit par de nombreuses personnes aujourd'hui, déconseillait par exemple l'usage de la graine de lin pour lutter contre la constipation (car le lin déminéralise et favorise l'ostéoporose). Elle conseillait le psyllium.

 

Contrairement à d'autres laxatifs végétaux comme le séné et la bourdaine, le psyllium n'a aucun effet excitant de la muqueuse.

Il est un véritable lubrifiant des intestins.   

Le psyllium est ce qu'on appelle un laxatif de lest, non assimilable par l'organisme.

 

Pour le traitement de la constipation chronique, le psyllium est aussi plus efficace que le docusate sodique (Référence : McRorie JW, Daggy BP, Morel JG, Diersing PS, Miner PB, Robinson M. Aliment Pharmacol Ther. 1998;12:491–497).

(Note: le docusate sodique est un médicament qui peut présenter des effets secondaires préoccupants).

 

Quelques références :

- Pubmed - Voderholzer 1997.

- Ashraf W, Park F, Lof J, Quigley EM. Effets d’une cure de psyllium sur les caractéristiques des selles, le transit intestinal et la fonction anorectale dans les cas de constipation chronique idiopathique. Aliment Pharmacol Ther. 1995;9:639–647.

 

--> lors d’alitement prolongé et en période de convalescence.
Selles liquides

Il peut paraître surprenant qu'une plante soit à la fois un remède à la constipation et aux selles liquides ou semi-liquides.

Pourtant, c'est la réalité.

 

En fait, quel que soit le point de départ, le psyllium redonne aux selles une consistance optimale, molle et malléable, et restaure un fonctionnement normal du côlon.

 

Bien qu'étant une plante, le psyllium n'est pas un aliment ; il n'est pas assimilé par l'organisme. Son action purement mécanique structure et moule les selles.

 

La réhydratation d’enfants souffrant de maladies diarrhéiques aiguës a été plus rapide avec la prise de psyllium (50 g/litre d’eau associé à 3,5 g/litre de sel (4,9 h, n=121, comparé à 5,3 h, n=117 des standards de l’OMS). (Pubmed - Arias 1997).

 

Côlon irritable (colopathie fonctionnelle)

L'OMS reconnaît également que le Psyllium est supérieur au son de blé dans le traitement du syndrome du côlon irritable.

Des recherches cliniques ont établi que les doses optimales se situaient entre 20 g et 30 g de psyllium par jour. 

 

Réduction du taux de cholestérol

Le Psyllium réduit le taux global de cholestérol sanguin de 8.9%, et le taux de cholestérol LDL (le “mauvais” cholestérol) de 13% (Pubmed - Anderson 1999).

 

--> Le Psyllium réduit le taux global de cholestérol sanguin de 8.9%, le taux de cholestérol LDL (le “mauvais” cholestérol) de 13%. Il réduit également le taux de glucose global et postprandial de 11% et de 19.2% après 8 semaines de cure de psyllium blond (5,1 g par jour). Résultats obtenus dans le suivi de 34 hommes souffrant de diabète de type 2.  (Pubmed - Anderson 1999).
Réduction du taux de glucose - Diabète

En étudiant les effets du psyllium sur des patients atteints de diabète de type 2, des chercheurs ont constaté qu’il contribuait non seulement à normaliser le taux de lipides dans le sang, mais aussi à faire baisser la glycémie, après 8 semaines de cure de psyllium blond à raison de 5,1 g par jour. (Résultats obtenus lors du suivi de 34 hommes souffrant de diabète de type 2. Pubmed - Anderson 1999).

 

Pour tirer le meilleur parti de cet effet, il semble préférable de consommer le psyllium à l'heure des repas, mélangé aux aliments, plutôt que de le prendre entre les repas sous forme de supplément.

En modifiant la structure, la texture et la viscosité des aliments dans l’intestin, il diminue l’index glycémique du repas.

Le psyllium engendre également un sentiment de satiété qui peut contribuer à réduire la prise alimentaire et par conséquent à contrôler le poids.

 

Comme le souligne l’auteur d’une synthèse publiée en 2003, les enfants et les adolescents obèses et diabétiques pourraient bénéficier d’une diète enrichie en psyllium (Moreno LA, Tresaco B, et alPsyllium fibre and the metabolic control of obese children and adolescentsJ Physiol Biochem. 2003 Sep;59(3):235-42. Review). 

 

Hémorroïdes

Une étude en double aveugle a montré que le tégument de psyllium blond, pris trois fois par jour (3 x 7 g) réduit la douleur et les saignements associés aux hémorroïdes. (Moesgaard F, Nielsen ML, Hansen JB, Knudsen JT. High-fiber diet reduces bleeding and pain in patients with hemorrhoids. Dis Colon Rectum 1982;25:454–6).

 

Cancer du côlon

Alabaster O, Tang ZC, Frost A, Sivapurkar N ont démontré une possible utilisation du psyllium pour inhiber le cancer du côlon. Cancer Lett. 1993 ; 75:53–58.

 

Maladies inflammatoires de l'intestin

Rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse), maladie de Crohn, gastro-entérite, diverticulite, etc. Dans toutes les maladies inflammatoires de l'intestin, aiguës ou chroniques, le psyllium est un excellent émollient et anti-diarrhéique dont la prise est particulièrement indiquée. 

 

Dans les années 1990, 2 études de faible envergure ont permis d’observer que le psyllium pouvait non seulement diminuer les symptômes de la colite ulcéreuse chez des malades en rémission, mais qu’il pouvait aussi prolonger cette rémission de façon aussi efficace que le traitement classique à la mésalazine.

 

Récemment, des chercheurs japonais ont montré que le recours à un symbiotique - l’association d’un prébiotique (le psyllium) et d’un probiotique (Bifibobacterium longum) - avait eu plus d’effet sur la qualité de vie des malades que chacun des suppléments pris isolément. Il a aussi été le seul à réduire l’inflammation de l’intestin.

 

Maladies cardiovasculaires

Outre ses bienfaits sur le taux de lipides sanguins (voir les recherches sur l’hypercholestérolémie) et la glycémie (voir les recherches sur le diabète), le psyllium agit sur d’autres composantes du syndrome métabolique, un état qui prédispose aux maladies cardiovasculaires. Ainsi, en 2005, 2 méta-analyses indépendantes parvenaient à la conclusion qu’une supplémentation en tégument de psyllium (environ 10 g par jour) contribuait à réduire la pression artérielle, en particulier chez les individus hypertendus. Deux ans plus tard, un essai clinique montrait qu’une alimentation intégrant 3,5 g de psyllium, 3 fois par jour pendant 6 mois, diminuait de façon significative la pression artérielle de personnes en excédent de poids et faisant de l’hypertension.

Il est à noter qu’aux États-Unis, depuis 1998, la FDA (Food and Drug Administration) autorise les produits contenant du psyllium à indiquer qu’il existe une relation entre les fibres solubles du psyllium et la réduction du risque de maladie coronarienne.

 

Infections fongiques (mycoses) - candidoses, etc.

Le tégument de psyllium blond est de plus en plus utilisé aujourd'hui dans les cas d'infections fongiques chroniques.   

Alors que les patients doivent prendre de fortes doses d'antibiotiques et suivre un régime drastique, le psyllium est utile pour empêcher l'absorption par l'organisme des déchets métaboliques des levures, auxquels beaucoup d'individus sont particulièrement sensibles.

Pour survivre à l'intérieur du côlon, les levures produisent des toxines qui peuvent causer diverses réactions allergiques. 

Le psyllium absorbe ces toxines, apaise les tissus enflammés et promeut le développement de bactéries amies du côlon.  

 

Les patients atteints de candidose doivent absolument éviter la constipation !

Toutes matières stationnant trop longtemps dans le côlon constituent un terrain de prédilection pour le développement de Candida.

Il est important de prendre beaucoup de fibre, et le psyllium est le meilleur moyen de réduire le temps de transit.

 

Et la tête... Alouette...!

 

Alors, qu'est-ce que vous attendez pour essayer le psyllium !

 

Le psyllium est LA plante à essayer en premier

pour tout ce qui touche à la santé du côlon.

 

Mais la liste de ses bienfaits sur la santé de tout l'organisme

est aussi surprenante.

 

Pour les hommes, les femmes (avant, pendant ou après la grossesse

pendant l'allaitement), et pour les enfants !

 

On peut en prendre toute sa vie sans le moindre inconvénient.

Commencez avec de petites doses et augmentez

jusqu'à trouver votre prise optimale personnelle.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 13:18

 

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 13:05

Quand tout a échoué, il reste l’argile.

L’argile offre à la fois :

  • Un pouvoir absorbant (qui pompe),
  • un pouvoir adsorbant (neutralise),
  • Un pouvoir anti-bactérien (aseptise),
  • Un pouvoir couvrant (isole, protège).

Voie interne :

Il s’agit d’effectuer un drainage général du système digestif ou de régler des problèmes inflammatoires ou infectieux.

  • Mettre une cuillère à café d’argile fine dans un verre d’eau. Mélanger.
  • Laisser reposer quelques heures, au soleil de préférence.
  • Boire l’eau sans mélanger le fond les trois premiers jours. Ensuite, les jours suivants, mélanger avant de boire, s’il n’y a pas constipation.

Cure classique 21 jours

  • Attention : l’argile peut constiper

Nota : les bœufs remuent le fond des mares avant de se désaltérer.

Usage externe :

Les cataplasmes peuvent se confectionner à partir d’argile sèche que l’on mouille, ou peuvent directement s’utiliser en préparations toutes faites.
On peut les appliquer :

  • chauds pour faire mûrir des abcès ou sur l’abdomen,
  • froids sur les inflammations chaudes,
  • tièdes quand on ne sait pas.

Il est clair que l’impression doit être agréable avec sensation de soulagement. Sinon, c’est que l’on s’est trompé entre le chaud et le froid.

Le temps d’application est en moyenne 2 heures. Souvent, on ressent une sensation désagréable de brûlure ou de glacé en finale. L’argile est alors saturée.
L’argile entraîne un travail de l’organisme. Il est donc normal de ressentir, après une application, une certaine fatigue.

Panel d’applications

Abcès – furoncles – ulcérations – panaris – abcès dentaires – acné – angine – arthrose – rhumatismes – asthme – bronchite – brûlure – colibacillose – colite – cystite – décalcification – ostéoporose – rachitisme — eczéma – psoriasis – diarrhée – douleurs diverses – névralgies – entorses – foulures – déprime – fibromes – kystes ovariens – gastrite – gastro-entérite – goutte – hépatite – hypertension – hypotension – insolation – intoxications alimentaires – lumbago – métrite – vaginite – leucorrhées – céphalées – odeurs corporelles – otite – plaies – sinusite – problèmes thyroïdiens – transpiration excessive – ulcère d’estomac – ulcère variqueux – vaccination (pour repomper le vaccin) – conjonctivite – zona – irradiation (absorbe la radioactivité).
Reste l’utilisation en masques de beauté et en bains de boue.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:53

 

Dès notre naissance, nous vivons continuellement dans un univers de microbes, et sommes les hôtes d’une myriade d’agents microbiens avec lesquels nous entretenons chaque jour des relations dites « symbiotiques ». C’est-à-dire que les millions de bactéries et de champignons qui résident dans notre nez, notre bouche et nos gencives, notre gorge, nos poumons, nos intestins ... ne déclenchent chez nous aucun trouble, ne sont responsables d’aucune maladie. Ces micro-organismes font donc partie intégrante de notre vie au même titre que notre nourriture, ou que les innombrables produits chimiques qui nous entourent toujours plus. On a dénombré plus de 400 espèces différentes de microbes (autochtones) vivant normalement dans les intestins d’un individu sain. La plupart d’entre eux participent à un certain nombre de processus physiologiques, comme la dégradation des pigments biliaires, la fabrication de la vitamine K, le frein du développement des levures ou champignons, ou encore l’information immunitaire (par stimulation constante des capteurs immunologiques que sont les plaques de Peyer, localisées tout au long de la paroi de notre intestin).

 

Cet environnement microbien dans lequel nous baignons sans cesse reste pour nous indifférent tant que notre défense immunitaire est correcte. Il ne commence à nous poser des problèmes que lorsque la résistance de notre organisme se met à décliner. La défense immunitaire est un processus qui englobe un ensemble de mécanismes compliqués qui collaborent dans le but de protéger notre organisme contre l’agression de ces microbes. Un des mécanismes les plus importants de cette défense s’effectue grâce à la destruction des microbes par des cellules spécialisées: les globules blancs. Mais cette défense nécessite également, pour être performante, d’un apport d’acides aminés, de vitamines A, C, B1, B6, B12, biotine, niacinamide, acide panthoténique, ainsi qu’un équilibre minéral satisfaisant. Si un seul de ces éléments vient à faire défaut, la production de globules blancs peut diminuer et la défense liée à ces globules se trouver en défaut. Il existe un autre système de défense qui est liée à la production de certaines protéines. Lorsque notre organisme est correctement nourri, un certain groupe de cellules blanches sont capables de sécréter des protéines particulières que l’on a coutume d’appeler les anticorps. Ces substances qui sont faites de chaînes d’acides aminés, se collent littéralement sur les microbes pour les rendre inoffensifs, et permettre ensuite leur reconnaissance, et leur absorption par les globules blancs. L’invasion de l’organisme par un microbe suscite toujours la production d’anticorps spécifiques dirigés contre ce microbe et pas un autre. Une fois que les cellules blanches ont synthétisé des anticorps spécifiques, elles sont capables de les fabriquer à volonté selon les nécessités de la défense immunitaire, si elles trouvent une concentration suffisante d’acides aminés, de vitamines, de sels minéraux, d’enzymes, et d’oligo-éléments[i]à leur disposition.

 

Il est donc important de comprendre que la plupart des maladies infectieuses n’arrivent pas parce qu’un microbe déterminé se met subitement à attaquer notre organisme, mais plutôt parce qu’à un moment donné, notre défense immunitaire se trouve déficiente, permettant ainsi l’intrusion d’un microbe, ou le développement d’une forme microbienne à partir de l’organisme. Ce déficit immunitaire est le plus souvent la conséquence directe d’une alimentation erronée qui ne fournit pas à l’organisme la quantité suffisante d’un ou plusieurs éléments nutritionnels que nous avons cité plus haut. Ainsi, une maladie de type infectieux peut survenir lorsque les conditions intérieurs de défense immunitaire s’affaiblissent, et deviennent favorables à sa survenue. Il existe bien sûr d’autres circonstances favorisant le développement d’un type de micro-organisme plutôt qu’un autre et c’est plus particulièrement celles qui concernent le champignon dénommé le plus souvent par le nom de « CANDIDA ALBICANS »[ii] que nous allons maintenant étudier.

 

Parmi les centaines d’espèces microbiennes qui habitent normalement notre corps, il existe un champignon microscopique commun, qui est lui aussi normalement présent chez tous les individus. Nous verrons au chapitre suivant la raison pour laquelle on a attribué à la souche la plus souvent rencontrée le qualificatif « Albicans » qui veut dire « blanc ». A l’état normal cette levure vit en commensal sur les muqueuses de nos organes digestifs, dans notre bouche, notre estomac et nos intestins, sans y causer le moindre trouble. On ne le trouve pas sur la peau lorsque celle-ci est saine.

 

Mais, pour diverses raisons que nous allons voir dans le détail, le champignon peut se développer et être à l’origine d’un certain nombre de troubles. Le développement excessif du candida albicans est effectivement tenu pour responsable d’un nombre important de symptômes dont l’ensemble peut même constituer une véritable maladie. Les organes qui sont alors le plus souvent envahis sont: le tractus gastro-intestinal, l’appareil génito-urinaire, le système endocrinien, le système nerveux, avec dans tous les cas une répercussion sur le système imunitaire. Certaines allergies sont également dues au développement du Candida[iii].

 

 

Il est curieux de constater que les multiples aspects que peuvent prendre les symptômes témoignant du développement excessif de notre micro-champignon sont le plus souvent méconnus...! Et pourtant, il faut insister sur le fait que de nombreuses perturbations fonctionnelles de notre santé sont dues au développement excessif du candida albicans et que nous (les médecins et les thérapeutes) n’y pensons pas suffisamment, ou en tous cas pas assez fréquemment. Les américains ont parlé du "Yeast syndrom" ou syndrome de candidose chronique qui sévit de plus en plus communément. Mais l'ampleur réelle de cette entité clinique a été surtout reconnue aux U.S.A. grâce à la parution de deux livres capitaux sur le sujet: "The Missing Diagnosis"[iv] (Orion Truss) et "The Yeast Connection"[v] (William Crook). Selon les études épidémiologiques les plus récentes, on estime en effet qu’ environ 80 millions de personnes souffrent de candidose chronique et de leurs conséquences aux États-Unis.

 

Nous verrons que le développement du candida albicans est le plus souvent la conséquence de l’usage répétitif des antibiotiques[vi]. En effet, ceux-ci détruisent la flore intestinale microbienne qui, comme nous l’avons vu, vit en symbiose avec le reste de l’organisme et empêche la multiplication excessive des levures. Lorsque l’utilisation des antibiotiques a commencé à être largement répandue, on a rapidement remarqué une recrudescence des affections par les champignons. Au début, l’habitude avait été prise de prescrire systématiquement des médications anti-fongiques[vii] conjointement aux antibiotiques afin d’éviter ce problème, mais, par la suite, cette pratique a été abandonnée pour des raisons inconnues.

 

Sans incriminer les traitements médicaux par antibiotiques, eux-même dérivés de cultures d’autres champignons, il faut remarquer que l’usage systématique de ces mêmes antibiotiques dans l’élevage intensif des bovins, et en particulier des veaux, est un des facteurs de promotion important des candidoses chroniques, lié à la consommation régulière de la viande de ces animaux.

 

En plus de l'utilisation des antibiotiques, le développement excessif du Candida dans le tractus gastro-intestinal peut également être provoqué par l'usage d'autres drogues tels que les corticoïdes, les médicaments anti-ulcéreux, les contraceptifs oraux, ainsi que par la carence des sucs digestifs, et bien sûr, par un excès de sucre dans l'alimentation [viii].

 

On doit remarquer que statistiquement, les infections par le candida albicans touchent plus les femmes que les hommes. A cause des conditions particulières de chaleur et d’humidité qui règnent dans le vagin, celui-ci est l’organe le plus souvent atteint. Mais nombreux sont également les troubles digestifs chroniques qui sont dus au développement du champignon dans le tube digestif et l’intestin. Ceux-ci produisent des agents chimiques toxiques[ix] qui sont responsables de symptômes à distance, tels que prurits anal et cutané, diarrhée chronique, ou constipation opiniâtre, irrégularités menstruelles, règles douloureuses, infections vésicales, fatigue, maux de tête, acné, dépression, anxiété, nervosité, prise de poids inexpliquée, colite, gastrite, oesophagite, gingivite, etc ... Ces symptômes qui sont très variés, sont généralement difficiles à relier à une même origine. De plus, les toxines[x] produites par le champignon perturbent le système immunitaire, permettant ainsi son plus grand développement.

 

Il faut mettre l’accent sur un syndrome très particulier, qui concerne de nombreuses femmes, et qui est en grande partie la conséquense d’une infection chronique par le candida albicans. Il s’agit, soit de prises de poids inexpliquées, ou excessives par rapport à l’apport alimentaire, soit, de personnes qui, malgré un régime sévère et une attention soutenue, n’arrivent plus à perdre de poids. Après avoir facilement perdu les premiers kilos, elles se trouvent comme bloquées à un poids qui ne varie plus, ou très difficilement.

 

La première infection par le candida albicans est généralement légère et passagère. Elle peut le plus souvent guérir spontanément, si les défenses immunitaires reprennent rapidement le dessus. Mais chez certaines personnes, l’infection devient récidivante et les rechutes se succèdent. Peu à peu, les symptômes deviennent chroniques et les défenses immunitaires ont été si souvent sollicitées qu’elles tolèrent désormais cette infection chronique, incapable de l’éliminer.

 

On pourrait penser que l’emploi d’antibiotiques spécifiques aux champignons soit suffisant pour éradiquer rapidement et définitivement cet hôte indésirable lorsqu’il prend une place trop importante dans notre économie interne. Il n’en est rien, car les champignons ont un caractère particulier: la tenacité. Lorsqu’une infection par un champignon se déclare, et prend une ampleur qui devient gênante, le recours à une substance chimique qui lutte contre le développement de ce champignon est souvent indispensable, et son effet est relativement rapide. Mais bien souvent, l’infection revient peu de temps après l’arrêt du traitement. Elle est dite récidivante. Si on continue à la traiter uniquement par un antibiotique, elle prendra rapidement un caractère chronique, répondant de moins en moins à la thérapeutique chimique utilisée seule. Si l’on désire obtenir un résultat durable, on s’aperçoit qu’il est absolument nécessaire d’associer un certain nombre de mesures qui contribueront à maintenir un développement normal des champignons dans l’organisme. L’alimentation, les mesures hygiéniques, et les thérapeutiques naturelles y tiennent une large place. Elles sont indispensables pour obtenir un résultat durable. On doit d’ores et déjà insister sur la nécessité de traitements longs pour venir à bout d’un déséquilibre de notre flore microbienne en faveur des champignons.

 

 

 

Qui est le Candida Albicans ?

 

Dans la nature, les champignons microscopiques sont des organismes adaptables à des conditions extrêmes. Leur principale fonction est de recycler les débris organiques. Il n’existe probablement aucune substance capable d’éliminer radicalement les champignons. On en retrouve dans l’alcool et même dans des solutions contenant de l’acide sulfurique. Des centaines de milliers d’espèces se développent naturellement, et la plupart sont saprophytes, mais quelques espèces sont parasites et responsables de la destruction de certaines variétés d’arbres comme les ormes. Des champignons thermophyles sont rencontrés dans certaines grottes à des températures pouvant atteindre jusqu’à 50° ou plus; à l’inverse, des champignons cryophiles vivent sur les glaciers dans l’Antarctique.

 

Les champignons comprennent les levures et les moisissures. Les levures sont des champignons unicellulaires dont les dimensions sont de 4 à 6 µ. Leur multiplication est rapide dans un milieu riche en sucre ou en amidon, et elles peuvent plus facilement croître en milieu acide (pH voisin de 4). Les moisissures croissent à partir d’une graine (spore) qui pousse, s’étire en longs filaments (appelés les hyphes), dont la configuration finale est connue sous le nom de mycélium.

 

On connaît 9 espèces de candidas, dont 6 peuvent être impliquées dans la pathologie humaine[xi]. Le candida albicans, qui nous intéresse ici, est donc une levure saprophyte[xii] des muqueuses qui se reproduit par bourgeonnement cellulaire asexué. Une cellule-mère peut former de nombreux bourgeons dans diverses directions. Lorsqu’un bourgeon est assez gros, il s’étrangle et se sépare de la cellule-mère pour former une cellule-fille. La paroi cellulaire conserve une petite cicatrice. On trouve à l’état normal le candida albicans aussi bien sur la peau que sur les muqueuses des individus sains. Ceci explique qu’on puisse le rencontrer en faible abondance, dans les cavités buccales, les muqueuses génitales et l’intestin de tout individu. Toutefois, aucun symptôme n’est lié à sa présence. Candida albicans fait partie, en particulier, des composants normaux de la flore intestinale.

 

Le candida albicans a la particularité de pouvoir passer de la forme levure (cellules arrondies ou ovoïdes, groupées en petits amas) à la forme de moisissure (les cellules s’allongent alors et se développent pour prendre l’aspect de filaments, de pseudo-hyphes, de pseudo-mycéliums), et vice versa. Grâce à ce dimorphisme, il se soustrait aux mécanismes de défense liés à l’immunité cellulaire. Rarement une seule forme existe. On peut dire que la forme levure est la forme saprophyte, et vit en symbiose avec l’organisme hôte, alors que la forme moisissure mycélienne est la forme parasite et donc pathogène et susceptible de provoquer des symptômes. Lors du passage d’une forme à l’autre, le champignon subit des modifications de forme et de synthèses enzymatiques qui correspondent en fait à une adaptation de survie à un milieu devenu défavorable.

 

Alors que la forme levure est non-invasive, la forme mycélienne (qui est l’aspect que prend la moisissure) est capable de pénétrer la muqueuse. Au niveau de la muqueuse gastrique et intestinale par exemple, elle est capable de s’infiltrer jusqu’au vaisseaux sanguins et lymphatiques profonds et de permettre ainsi la pénétration sanguine de nombreuses substances intestinales dont la plupart sont antigéniques[xiii]. De plus les candidas sécrètent de nombreuses toxines. On connait en effet 79 substances chimiques différentes sécrétées par les différentes espèces de candida albicans. Chaque espèce de candida albicans pouvant en sécréter environ 35 différentes.

 

Cette capacité particulière de transformation et de sécrétion provoque une confusion de notre système de défense qui cherche à repérer les formes et à identifier les toxines. Devant un adversaire si versatile, le nombre d’anticorps fabriqués vis-à-vis des nombreuses toxines est important, mais devient rapidement inutile. Par contre, cet excès d’anticorps provoque l’apparition de syndromes allergiques. Le sujet atteint se met à devenir intolérant aux parfums, aux produits de nettoyage, aux odeurs de peinture ou d’essence, à la fumée de cigarette, aux anesthésiques locaux, au soleil....

 

Il est important de distinguer deux stades de l’agression par le Candida Albicans.

Le stade digestif, ce que l’on appelle généralement le « réservoir de germes » est situé, pour le Candida Albicans, dans le tube digestif. Le Candida est donc un hôte normal de notre système digestif. Il s’y trouve toujours en très petit nombre, et ne provoque aucun symptôme spécifique. Un certain nombre de facteurs prédisposants, qui sont des situations ou des comportements, provoquent de développement sélectif du Candida Albicans dans le tube digestif. Ces facteurs prédiposants sont les suivants :

 

 

1. Alimentation riche en sucreries, en sodas, surtout en sucres rapides raffinés.
2. Grossesse unique ou multiple (durant la grossesse)
3. Traitement par des corticoïdes.
4. Traitements par des antibiotiques, en particulier ceux du type Tétracycline, et Pénicilline.
5. Chimiothérapie anti-cancéreuse, radiothérapie, maladies chroniques longues et débilitantes, malnutrition chronique, pose cathéters à demeure.
6. Prise de pillules contraceptives
7. Suralimentation

 

 

C’est tout d’abord la reconnaissance de facteurs de risques, dans les antécédents de la personne concernée, qui peuvent être responsables du développement anormal du candida albicans, qui oriente vers le diagnostic de mycose digestive. A ce stade de la maladie, il n’y a pas d’autre test réellement véritable permettant un diagnostic valable. La recherche du champignon dans les selles (coproculture) peut apporter une confirmation, mais cette recherche peut rester négative (faux négatifs), et n’est pas un facteur d’exclusion.

 

C’est donc au niveau de l’estomac et des intestins que se multiplient les candidas, le tube digestif constituant le plus important réservoir de candida albicans. Ils y provoquent des troubles digestifs chroniques: aigreurs, douleurs oesophagiennes, douleurs d’estomac, sensations d’être rassasié dès les premières bouchées, gaz, ballonnements, diarrhées, constipations. Le ventre se met à gonfler dès que l'on a mangé, obligeant à dégrafer la jupe, ou à desserrer la ceinture. La colite intestinale constitue sans doute le symptôme le plus fréquent et probablement le plus banal en cas de candidose chronique.

 

Dans un deuxième temps, le champignon migre hors du tube digestif, et provoque des troubles principalement cutanés, et des troubles des muqueuses :

 

Vers le haut du tractus digestif, la migration provoquera du muguet, des eczémas mycosiques du cou, du cuir chevelu (un grand nombre de chute de cheveux sont dus à un eczéma mycosique du cuir chevelu), un eczéma des aisselles, de la poitrine.

 

Vers le bas du tractus digestif, la migration sera responsable d’eczéma péri-anal. Le rectum semble être le réservoir le plus probable pour une infection du vagin, lors de vaginite à candida albicans. Il est en effet fréquent d’isoler le champignon au niveau du rectum des femmes atteintes de cette affection. Chez l’homme au contraire, la balanite mycosique est plutôt secondaire à une contagion après un rapport sexuel. Les mycoses des pieds et des ongles des doigts de pied sont également toujours secondaires à un développement trop important du champignon dans le tube digestif.

 

 

Le traitement comporte plusieurs aspects. Il est en effet impératif d’associer au traitement local, un traitement du tube digestif ainsi qu’un traitement alimentaire et un traitement général sous peine de voir l’eczéma mycosique ou la vaginite prendre un caractère récidivant.

 

 

 

Traitement Local, Traitement Général

 

Il est ici possible d’utiliser de l'argent colloïdal pour les eczémas cutanée, ou des ovules gynécologiques pour les vaginites mycosiques. Mais, si ce traitement est indispensable pour traiter les poussées de candidose cutanéo-muqueuses, il reste insuffisant pour régler le problème de fond.

 

Le traitement général de la candidose chronique va donc tendre à réduire les facteurs de promotion de la croissance du champignon. Dans cette perspective, quatre points vont être particulièrement importants lors de la prise en charge thérapeutique:

 

Point 1: Un régime strict à suivre pendant la période du traitement, et même après (avec la possibilité de l'assouplir à mesure que l'infection diminue)
Point 2: Un programme thérapeutique dirigé contre les candidas.
Point 3: Des mesures contribuant à rétablir une hygiène intestinale correcte.

 

Il faut d’ores et déjà insister sur le fait que tout traitement des candidoses chroniques doit être poursuivi fidèlement pendant plusieurs mois pour obtenir des résultats durables. L’alimentation surtout, une fois corrigée, ne doit pas à nouveau se dégrader et revenir aux anciennes habitudes d’excès de sucres sous peine de rechutes.

 

 

Point 1 : Le régime alimentaire

 

La correction de l’alimentation est un des aspects les plus importants du traitement de fond des candidoses chroniques. Ce régime doit éliminer le sucre raffiné, et certains autres sucres tels que le fructose, le sucrose, les jus de fruits citriques, le miel, le sirop d'érable car le candida se développe dans un milieu riche en sucre. Le but de ce régime est d'affamer le candida. Les levures sont capables de fermenter les sucres alimentaires [xiv], et la plupart des sucres favorisent la croissance des levures [xv] (sucrose, glucose, lactose, maltose, fructose...). L’élimination des amidons céréaliers est également un point important du traitement, en particulier les graines conduisant à la production de maltose [xvi]. C’est en effet le sucre sur lequel le candida se développe le mieux. Ils doivent donc tous être évités avec soin pendant le régime. Certains auteurs autorisent les fruits dans le régime alimentaire anti-candida, mais l'expérience prouve qu'il est préférable de les éliminer totalement.

 

Doivent également être évités les aliments contenant une teneur importante en levure ou en moisissures comme le pain et les fromages, les boissons alcooliques, les fruits secs, les cacahuètes.
Le lait et les produits laitiers doivent être évités à cause de leur haute teneur en lactose qui est le sucre du lait, et la présence fréquente d'antibiotiques.
De même, tous les allergènes connus doivent être éliminés, car les allergies affaiblissent le système immunitaire, ce qui offre un environnement plus propice pour le développement du champignon.


Les autres aliments peuvent être consommés librement, y compris les légumes, les aliments pourvoyeurs de protéines (légumineuses, viande, poulet, poisson), et les céréales complètes. Certains fruits peuvent être permis en fonction du ressenti de chacun, mais toujours en apport limité: pommes, cerises, baies, poires.
Un aliment particulièrement bon pour lutter contre les candidas est l'ail, qui a montré une activité fongicide sur un grand nombre de souches de champignons [xvii]. L'ail est particulièrement active sur le candida albicans, beaucoup plus que la nystatine, le violet de gentiane, et 6 autres antifongiques connus [xviii].

 

Le régime type


Les aliments qui peuvent être consommés librement sont les légumes (exceptés ceux qui ont été cités précédemment), les sources habituelles de protéines (légumineuses, viande, poulet, poisson, dinde...) ainsi que les céréales complètes (en évitant toutefois celles trop riches en gluten comme le blé et le seigle).


SUCRES: Bannir à tout prix les aliments riches en hydrates de carbone raffinés, en sucre raffiné (sucrose, fructose). Eviter les jus de fruits citriques, le miel, le sirop d'érable, les fruits secs, les fruits en général. Limiter la consomation de légumes riches en hydrates de carbone comme les pommes de terre, le maïs, le panais.
ALCOOLS: Eviter l'alcool, autant que possible.
FERMENTS: Eviter les aliments contenant des levures, ou des moisissures, ou des ferments comme le pain, les fromages fermentés, les champignons crus, le vinaigre, les boissons fermentées (bière, cidre...), la sauce soja, le tamari, les yogourths
CEREALES RICHES EN GLUTEN: Blé, Seigle, Avoine, Orge, Sarrasin.
FROMAGES: Eviter le lait et les produits laitiers qui contiennent du lactose et souvent des antibiotiques, sauf le fromage blanc.

 

 

 

 

Point 2 : Les substances « anti-candida » pour le tube digestif

 

Acide Caprylique: L'acide caprylique, qui est un acide gras naturel, a été signalé comme étant un anti-fongique efficace pour le traitement des candidoses chroniques[xix]. Il est nécessaire cependant d'employer une forme retard qui ralentit son absorption intestinale normalement trop rapide[xx], et permet un délitement plus lent au long du transit intestinal.

 

Ail: L'ail s'est révélé être un puissant anti-fongique naturel contre une grande variété de champignons. L'ail est particulièrement efficace contre le candida albicans, bien plus que ne le sont les anti-fongiques synthétiques chimiques[xxi].

 

Berberis vulgaris: L'épine-vinette a été utilisée en tant qu'anti-diarrhéique efficace, et en tant qu'agent anti-infectieux dans les médecines traditionnelles. Son action thérapeutique est due à sa forte concentration en un alcalcïde: la berberine. L'activité antibiotique et anti-fongique de cet alcaloïde est très documentée[xxii]. C'est un agent antimicrobien contre une grande quantité de micro-organismes dont le candida albicans. Son action sur le candida est semblable à son action sur les bactéries. Elle empêche en particulier le développement du candida qui survient normalement après un traitement par antibiotiques. EIle a une puissante action de normalisation du contenu bactérien de l'intestin, en agissant à la fois sur les bactéries pathogènes et sur les champignons.
La diarrhée est un symptôme fréquent chez les sujets porteurs d'une candidose chronique. La berberine a une activité antidiarrhéïque remarquable même dans les cas sévères. Elle a montré des résultats cliniques incontestables dans les cas de gastro-entérites sévères de diverses origines: cholera, amibiase, giardiase, entérites à colibacilles, à klebsielles ou à shigellae, salmonellose, et également dans les cas de diarrhée à candidose intestinale.
Un autre symptôme commun chez les patients porteurs de candidose chronique est un affaiblissement des fonctions immunitaires. La berberine est dans ces cas très utile par son activité immuno-stimulante. Son action la plus caractéristique sur ce plan concerne la rate dont elle renforce l'activité, et contribue ainsi a augmenter l'activité immunitaire du système réticulo-endothélial[xxiii]. La berberine a également montré une action sur les macrophages[xxiv]qui luttent contre le développement des virus, des cellules tumorales, des champignons, et bactéries.

 

D'autres plantes contiennent également de la berberine: HYDRASTIS CANADENSIS et BERBERIS AQUIFOLIUM.

 

Pau d'Arco: (Lapacho) Cette plante sud-américaine est connue depuis longtemps dans la médecine traditionnelle et est utilisée dans le traitement des infections et du cancer. La plupart de ses activités sont dues à la présence d'un alcaloïde particulier: le lapachol. Il est considéré comme l'un des agents naturels anti-tumoraux les plus puissants. La plante contient un autre composé appelé la xyloidine qui, associée au lapachol possède une activité anti-fongique notoire[xxv]

 

Matricaria Chamomilla: La camomille allemande contient plusieurs composés qui détruisent le candida. Elle est traditionnellement utilisée pour les colites, les diarrhées, les indigestions qui sont des symptômes de candidose chronique[xxvi].

 

Echinacea Purpurea: Une étude comparative a été réalisée en utilisant un extrait de Echinacea Purpurea comme agent immuno-stimulant afin de tester la fréquence de récidive des mycoses chroniques et récidivantes à candida albicans[xxvii].L’étude a été menée par contrôle de l’immunité à médiation cellulaire grâce à des multitests Mérieux™. L’extrait de plante a été administré par voie intra-musculaire et en gouttes buvables. Déjà après deux semaines de traitement, on constate dans le groupe traité une augmentation statistiquement significative des lymphocytes T, et après 10 semaines de traitement, une réduction notoire du pourcentage des candidoses récidivantes par rapport au groupe témoin.

 

Extrait de pépin de pamplemousse: Il s’agit d’un extrait concentré qui s’utilise en très petites quantités (2 à 3 gouttes par jour) et qui permet de nettoyer le tube digestif des candidas qui se sont développés en excès.

 

Epices: Certains épices tels que le Gingembre, le Cinnamonum, le Thym, la Mélisse, le Romarin contiennent des substances à activité fongicides[xxviii].

 

 

Point 3 : L’hygiène intestinale

 

Lacto-bactéries

L- Acidophilus est le type de bactérie que l'on trouve normalement dans les yogourts. Il est capable de ralentir le développement des cultures de candida albicans[xxxvii]. Mais de nombreux sujets ne supportent plus les produits laitiers auxquels ils sont allergiques. Aussi est-il nécessaire de le prescrire sous forme de capsules.

Lactobacillus et Lactobifidus sont des bactéries symbiotiques qui se trouvent normalement dans le tube digestif et font normalement partie de la flore intestinale normale. Ils sont tués par les antibiotiques et doivent être ré-ensemensés systématiquement après les traitements chimiques anti-bactériens, mais peuvent être pris de manière systématique en cures préventives, ou systématiquement pendant plusieurs jours après chaque irrigation colonique.

Il éxiste de nombreux aliments "vivants" capables de soutenir activement la production de bactéries amies nécéssaires dans le rétablissement de l'équilibre intestinal et le contrôle du candida albican, par exemple: tempeh, choucroute crue, miso, etc..

 

Hydrothérapie du colon

 

Le développement des candidas commence toujours au niveau du tube digestif, et de manière préférentielle au niveau du gros intestin et du coecum. Afin d’éliminer le plus efficacement et le plus rapidement possible les colonies de champignons, il est conseillé de pratiquer des lavements intestinaux. Mais les simples lavements rectaux ne peuvent que difficilement atteindre cette région intestinale profonde, aussi la technique de choix pour nettoyer correctement le colon en cas de candidose chronique est certainement l’irrigation colonique.

 

L'irrigation colonique, ou hydrothérapie du côlon, consiste en un lavement à grande eau du côlon qui permet un nettoyage complet, plus en profondeur qu'un simple lavement. Cette technique est rendue possible grâce à un appareil sophistiqué[xxxviii], branché sur l'eau courante, et qui, équipé à un système de filtres, de détendeurs, de manomètres et de mitigeurs, permet d'obtenir une eau douce, pure, et un débit et une pression et une température stables pendant tout le traitement.

 

L'eau est introduite au moyen d'une canule à double fonction: Un petit tuyau permet l'arrivée de l'eau, un plus gros permet l'évacuation des matières fécales. En actionnant une vanne qui contrôle l'ouverture ou la fermeture de l'arrivée d'eau, on provoque, par vagues successives, l'évacuation de la totalité des matières contenues dans le côlon, sans effort et sans douleur. Le traitement complet consomme environ 100 à 150 litres d'eau, et dure environ une heure.

La fréquence des traitements dépend de l'état de santé du malade et doit être évaluée par le médecin. Il est conseillé de faire plusieurs séances et de les espacer de plusieurs jours (de 3 jours à une semaine). Un résultat se faisant rarement sentir dès la première séance, mais souvent après trois séances.

 

L'hydrothérapie du côlon permet non seulement un nettoyage complet de la muqueuse intestinale, mais constitue également une méthode diagnostique. Des vers intestinaux insoupsonnés peuvent être ainsi mis en évidence. Selon l'aspect, la couleur et l'état des matières, on peut mieux apprécier le fonctionnement intestinal. Le patient ayant la possibilité de vérifier l'état de ses selles comprend très vite les raisons des troubles pour lesquels il consulte. L'hydrothérapie du côlon permet de se sentir "propre" et comme remis "à neuf" et "léger". Les ballonnements, gaz, gênes diverses disparaîssent. Non seulement le patient se sent en meilleure état sur le plan digestif, mais encore les organes de voisinage (vessie, utérus, ovaires, reins) n'en seront que plus à l'aise. Il s'agit d'une véritable cure de décrassage et de purification.

 

 

POINTS IMPORTANTS :

- Relation fungus et métaux lourds.

 

Un point capital et pourtant presque systématiquement occulté est que dans une grande partie des cas, l'intoxication aux métaux lourds est accompagnée d'une prolifération de candida albicans.

 

Le candida albicans est en fait un "ami" contre le mercure et les autres métaux toxiques. Les 2 meilleurs chélateurs du Mercure ne sont pas le DMPS ou le DMSA. Non, ce sont le Candidas Albicans et le gène APOE 2, celui de la longue vie. Bon, nous avouerons qu'ils ne sont pas parmi les plus pratiques comme chélateurs : trop d'effet secondaires, mais ceci a quand même le mérite d'être mieux que d'enfermer, en désespoir de cause, le mercure dans des futurs tumeurs cancéreuses.

 

La stratégie est :

 

1) Avant, ou au début d'une désintoxication aux métaux lourds :
- ne pas essayer de se débarrasser des mycoses à tout prix, sinon, c'est le Candidas Albicans, reine des mycoses, qui entrera en jeu.

- ne pas attaquer directement le Candidas Albicans
- remonter ses systèmes de défenses : indium, ozone, ormus, vit C, adaptogènes, chlorure de magnésium, Huiles Essentielles, Extrait de Pépins de pamplemousse

JAMAIS d'antibiotiques : ils mutent au contact du mercure

 

2) Au fur et à mesure de la désintoxication aux métaux lourds :
- les mycoses et candidoses vont devenir progressivement inutiles, et disparaîtront, en grande partie, d'elles même.
- cependant, il se peut qu'au cours d'une élimination de mercure caché, une candidose ressorte temporairement : dans ce cas là, il faut s'en débarrasser LE PLUS VITE POSSIBLE (sans antibiotiques, au risque de revenir des mois en arrière).

 

- Relations Iode et infections fongiques (internes/cutanées)

 

L'Iode est l'oligo-élément indispensable nécéssaire à l'organisme pour contrôler toute infection fongique. Parmi les fonctions extra-thyroïdienne de l'Iode se trouve son rôle antiseptique général prémunissant les tissus de tout déséquilibre bactérien. L'Iode agit littéralement comme un agent de désinfection et "arbitre" l'équilibre bactérien à l'intérieur de notre organisme. Aujourd'hui, pour un ensemble de raisons habilement détaillées, une dépletion sévère en Iode s'est installée.

 

 

 

 

 

  PARTIE 2. RELATION CANDIDA ET CANCER.

1. Le candida est toujours présent dans le cancer

 

Il y a un grand nombre de travaux qui documentent la présence constante du mycète dans les tissus des patients cancéreux, spécialement chez les patients en phase terminale.

 

Ces dernières années, nous avons observé un crescendo de voix qui se préoccupent de ce terrible champignon au point de le définir comme le “problème le plus important et le plus urgent que l’oncologie doit résoudre.” Les chiffres suivants concernant la coexistence du Candida et du cancer ont été collectés par plusieurs auteurs :

 

R. L. Hopfer 79%
U. Kaben 80%
W. T. Hughes 91%
T. E. Kiehn 97%

 

Les pourcentages observés sont vraiment impressionnants, spécialement quand on considère la difficulté de voir le Candida dans les matériaux organiques examinés. Cela a aussi été rapporté par R. S. Escuro, Z. O. Karaev et T. J. Walsh (54).
Les résultats positifs cités ci-dessus nous permettent de confirmer que le Candida est toujours présent dans les tissus des patients cancéreux. Non seulement ça, mais l’espèce Candida représente aujourd’hui, d’après plusieurs chercheurs, la première cause de morbidité et de mortalité chez les patients affectées par les néoplasies du système hémolymphopoïétique. (55)

 

O. Uzun a même analysé toutes les données, de 1974 à 1999, concernant la présence de candidoses chez les patients et les facteurs pronostiques, y compris les éléments prévisibles de mortalité, et il est parvenu à la conclusion que le taux global de mortalité chez les patients du cancer varie entre 33 et 75% et que cela est indépendant du type du Candida infectant (56)

 

Le phénomène est d’habitude interprété comme une conséquence de l’affaiblissement et de l’épuisement de l’organisme en raison des lésions néoplasiques. Au contraire, nous devons croire que l’agression du Candida, au sens carcinogénique, a lieu après les phases pathogènes superficielles - c’est-à-dire, après les candidoses classiques épithéliales en plusieurs stades :


a) enracinement dans les tissus connectifs profonds (dans les divers organes).
b) expansion avec évocation de la réaction organique qui tente d’enkyster les colonies fongiques, le résultat étant la formation de néoplasies.
c) croissance à la fois dans les tissus environnants et éloignés (métastases).
d) épuisement progressif de l’organisme avec pour conséquence une invasion globale de celui-ci. C’est le stade communément observé et considéré comme “opportuniste”.
e) décès.
En résumé, le Candida n’est pas une cause post hoc mais ante hoc.

 

 

2. Le mécanisme d'adaptabilité du Candida

 

Les tumeurs sont conceptuellement un seul phénomène.
Les tumeurs sont un seul phénomène, mais il y en a de nombreux types. Pourquoi ?
D’après les vues officielles qui considèrent l’altération génétique comme base du développement néoplasique, il est possible que cette altération puisse se manifester dans n’importe quel environnement avec tous types de différenciations typologiques.

 

D’après le point de vue microbiologique, c’est toujours le Candida qui envahit les différentes parties anatomiques, suscitant diverses réactions en fonction des organes dont il se nourrit.
Ces comportements sont fonction de la quantité et de la qualité des tissus affectés. Un organe dont le tissu connectif a été envahi se défend par une hyperproduction cellulaire qui tente d’enkyster les colonies fongiques qui essaient de coloniser complètement l’organisme. C’est de cette manière que la totalité des variétés histologiques des néoplasies peut être expliquée et cette variété histologique n’a aucune influence sur la détermination de la cause, qui est toujours et uniquement le Candida.

 

C’est de cette manière que, lors d’un événement néoplasique, certains gènes peuvent être hyperexprimés - c’est-à-dire amplifiés - dans un effort défensif déterminé par les besoins hyperproducteurs du tissu. Cette réaction est normale et non pas du tout atypique. Considérons l’exemple suivant. Si nous prenons une épine inerte, par exemple celle d’un oursin et que nous l’insérons d’abord dans la peau, puis dans les bronches, les os, le cerveau et dans d’autres zones du corps, nous évoquerons une réponse immune de type cellulaire tendant à enkyster cette épine, c’est-à-dire visant à former une sorte de cocon en lequel elle l’enferme.

 

De même, le système immunitaire interprète les colonies fongiques au-delà d’une certaine dimension comme des corps étrangers stimulant une réaction d’enkystement qui engage les cellules du tissu envahi. L’épine ou le champignon peut de ce fait causer selon les cas, un épithéliome, un adénocarcinome, un ostéosarcome, un glioblastome, etc. Dans les premiers moments de l’invasion, l’organisme est capable d’envoyer des cellules mûres pour contenir le champignon proliférant : c’est le phénomène de la tumeur différenciée. Quand les colonies deviennent plus puissantes et que les tissus sont épuisés, les cellules deviennent de plus en plus immatures jusqu’à devenir anaplasiques. De plus, la proportion entre tissus différenciés et tissu connectif détermine la capacité de réaction et ainsi le degré de malignité d’une néoplasie. Moins il y a de cellules nobles, plus la tumeur devient maligne et invasive.

 

Donc, d’un côté nous avons les tissus nobles qui ne peuvent pas être attaqués (les muscles et les nerfs) et de l’autre le simple tissu connectif. Le tissu glandulaire est à mi-chemin entre ces deux éléments, simplement parce qu’il est pourvu d’une structure complexe qui lui confère une certaine capacité à enkyster le champignon et qu’il peut ainsi s’opposer à son invasion en produisant le phénomène de tumeur bénigne. Par exemple, si nous considérons la thyroïde, nous pouvons voir que, dans cette glande, des néoformations peuvent prendre n’importe quel degré de malignité, elles peuvent même posséder des caractéristiques histologiques bénignes, comme c’est le cas pour les carcinomes folliculaires encapsulés, il y a longtemps appelés adénomes bénins métastasants.


Cela peut arriver parce que le concept de “tumeur bénigne” n’a pas de valeur absolue. Dans ce cas, même s’il est vrai que les cellules fongiques ne peuvent pas normalement traverser la barrière des cellules différenciées, cela ne signifie pas que, dans des conditions particulières, elles ne peuvent pas y réussir.
C’est pour cette raison que de telles néoformations sont considérées comme “bizarres” en oncologie.
Mais de telles bizarreries peuvent être facilement expliquées par la clé d’interprétation que nous donne l’infection fongique. Quand le tissu glandulaire est épuisé, la tumeur bénigne devient maligne.

 

D’un point de vue pratique, c’est toujours le même Candida qui attaque différents tissus, chaque fois s’adaptant lui-même au type d’environnement qu’il trouve. Les caractérisations d’espèce usuellement assignées aux différents Candida (Candida albicans, C. krusei, C. parapsilosis, C. glabrata, C. tropicalis et d’autres) sous-estiment le fait qu’ils proviennent tous d’un seul progéniteur qui, quand il mute génétiquement pour attaquer un hôte, se transforme lui-même en telle ou telle population.(59)

 

R. L. Hopfer, par exemple, a trouvé pas moins de quatre espèces différentes de Candida dans les cultures post-mortem d’un patient leucémique.
N. Aksoycan a démontré que sept populations différentes de Candida avaient en réalité la même structure antigénique.
F. C. Odds rapporte comment la même population de Candida a pu coloniser différentes aires anatomiques à différents moments.
J. Hellstein a trouvé une origine clonale commune de Candida albicans à la fois chez des populations commensales et chez des populations pathogènes.

 

(Extrait du livre : Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi - Editions Trois Fontaines - Dr Ph G Besson)

 


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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:00
L'argile bentonite adsorbe les radiations

L'argile bentonite est l'argile verte qu'on trouve le plus souvent dans les magasins de diététique, coopératives biologiques et parapharmacies. Elle se présente soit en "cailloux" plus ou moins gros pour les enveloppements et pansements, soit en poudre pour la boire ou pour les soins du visage.
Un impératif, l'argile ne doit jamais être en contact d'un métal, utilisez un récipient en verre ou en plastique et des cuillères en bois. 

**************

 

(NaturalNews) La bentonite, une argile comestible, riche en minéraux, a été utilisée pendant des siècles pour draîner les toxines des parois intestinales tout en nettoyant le côlon. Une autre utilisation de l'argile bentonite, très opportune, compte tenu de la récente catastrophe naturelle nucléaire de Fukushima au Japon, est l'adsorption des radiations. Non seulement elle adsorbe les radiations des retombées nucléaires, mais également tout type de radiation.

Comment travaille l'argile bentonite

L'argile bentonite est parfois appelée argile verte ''guérisseuse''. Elle s'est créée naturellement à partir d'une combinaison de minéraux de cendres volcaniques appelés montmorillonite et d'eau de mer. Selon son origine, l'argile bentonite est chargé de minéraux d'origine naturelle comme le potassium, le calcium et le sodium. Lorsque la bentonite est mouillée, elle se dilate, un peu comme une éponge.

Toutefois, plutôt que d'absorber les toxines comme le ferait une éponge, l'argile bentonite fonctionne plus comme un aimant. Ce processus est appelé adsorption, ce qui s'écrit avec la lettre «d» .L'argile bentonite adsorbe parce qu'elle comporte à la fois des charges négatives et positives à sa surface et sur ses bords. Les toxines sont attirées par la bentonite comme des aimants, se lient aux composants de l'argile, et sont extraits de l'organisme dans les petits espaces créés quand l'argile est mouillée.

Preuve scientifique de la capacité de l'argile bentonite à piéger les ions radioactifs

Selon une étude publiée en 2006 dans Radiation Protection Dosimetry, réalisée par une équipe de scientifiques dirigée par V. Correcher et intitulée «La stabilité thermique du piégeage de la thermoluminescence par la bentonite," l'argile bentonite a été étudiée en raison de ses capacités connues pour casser les liens des chaînes, former des ions hydrolysés, et des réactions d'oxydo-réduction. L'étude décrivait la «distribution exponentielle des électrons piégés."

Dans une autre étude scientifique, de l'argile bentonite a été testée pour déterminer son efficacité à réduire l'irradiation d'une haute énergie gamma de l'adénine. Selon les chimistes de l'Université Duke, l'adénine est une des molécules organiques les plus importantes trouvées dans le corps humain. L'adénine est une partie intégrante de l'ADN humain, de l'ARN, et de l'ATP. Dans cette étude, publiée dans Biologie Cellulaire et Moléculaire en 2002, de l'adénine irradiée récupère beaucoup plus rapidement dans des systèmes contenant de l'argile que dans celles qui n'en contiennent pas. Les résultats ont montré que l'argile bentonite agit comme un protecteur de surface contre l'irradiation de l'adénine.

D'autres utilisations traditionnelles de l'argile bentonite

Administrée par voie orale, l'argile bentonite est utilisée pour détoxifier le système digestif, éliminer les parasites intestinaux, renforcer le système immunitaire et combattre les radicaux libres. Elle contribue également à éliminer les métaux lourds de l'organisme et aide dans le processus de détoxication du foie. En usage externe, l'argile bentonite est souvent un ingrédient principal de compresses, enveloppements et masques pour le visage.

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